Entre nominations en retard et limogeages, l’administration Trump paralysée

02 - Août - 2017

Pour 357 des 575 positions de haut rang, la Maison Blanche n’a encore proposé aucun candidat. Dix ministères sur quinze n’ont pas de secrétaire adjoint.
A la Maison Blanche, le 26 juillet.

Près de trois mois après le limogeage retentissant de James Comey, le FBI a finalement un nouveau directeur. Mardi 1er août, le Sénat a confirmé l’ancien procureur Christopher Wray à la tête du Bureau d’investigations fédérales par 92 voix contre 5 – un vote qui traduit la confiance des parlementaires, républicains comme démocrates, dans un homme qui a promis de démissionner si Donald Trump lui demandait de mettre en veilleuse l’enquête russe, comme le président américain l’avait suggéré à son prédécesseur.
Huit hauts fonctionnaires nommés au secrétariat à la défense ont également été adoubés par le Sénat, dont le nouveau secrétaire à la marine, Richard Spencer. Les militaires commençaient à s’alarmer sérieusement. Malgré la montée des périls, notamment dans la péninsule coréenne, de nombreux postes restaient vacants au Pentagone. Il en reste encore une quarantaine à pourvoir.
Pas d’ambassadeur à Séoul
Mardi aura donc été une journée faste pour les nominations. Six mois après le début de la présidence Trump, des bureaux entiers sont toujours privés de responsables. Jamais un président n’a gouverné avec un sous-effectif aussi important. Selon le décompte réalisé par le Partnership for Public Service pour le Washington Post, sur 575 positions dans les rangs élevés de l’administration, seule une soixantaine sont occupées par un titulaire.
Les républicains, qui détiennent une majorité de 52 sièges au Sénat, l’instance chargée des confirmations, blâment « l’obstructionnisme » des démocrates. « A leur rythme actuel, il va falloir plus de onze ans pour compléter le staff de l’exécutif », s’est plaint le sénateur de l’Utah Orrin Hatch.

Certes, les démocrates ne forcent pas le rythme (60 personnes seulement ont été confirmées sur les 165 nommées), mais ils expliquent leur lenteur par le nombre de conflits d’intérêts qu’ils ont à examiner, concernant les hommes d’affaires choisis par M. Trump....

Autres actualités

28 - Décembre - 2019

Les séparatistes pro-russes et Zelensky annoncent un échange de prisonniers dimanche en Ukraine

Un échange de prisonniers entre Kiev et les séparatistes de l’est de l’Ukraine est prévu dimanche 29 décembre, selon les rebelles prorusses et la...

24 - Décembre - 2019

Les Etats-Unis envisagent de se retirer militairement d’Afrique de l’Ouest

Les Etats-Unis envisagent de réduire considérablement leur présence militaire en Afrique de l’Ouest, voire même d’y retirer complètement leurs...

24 - Décembre - 2019

Franc CFA : le polémiste franco-béninois Kémi Séba interpellé au Burkina Faso

Le militant anticolonialiste franco-béninois Kémi Séba, fondateur du mouvement Urgences panafricanistes, a été interpellé samedi à Ouagadougou,...

21 - Décembre - 2019

Après la répression, le sentiment d’asphyxie des Iraniens

La scène rapportée à la presse iranienne par le député Mahmoud Sadeghi se déroule un jour de décembre au Parlement. Le ministre de...

21 - Décembre - 2019

En Belgique, une première condamnation pour génocide dans les enquêtes sur le Rwanda

Coupable de génocide. Coupable de crimes de guerre. Le jury de la cour d’assises de Bruxelles n’aura pas vacillé, malgré les dénégations virulentes...