Escalade de menaces entre Donald Trump et la Corée du Nord

09 - Août - 2017

Pyongyang a menacé de tirer des missiles près de l’île de Guam, tandis que le président américain a promis au régime nord-coréen le « feu et la fureur ».

Les vacances studieuses que Donald Trump a prévu de passer en partie dans son club de golf de Bedminster, dans le New Jersey, ont pris un tour inattendu, mardi 8 août. Le président américain avait voulu consacrer son après-midi aux ravages causés par la déferlante des addictions aux opiacés, mais une réponse virulente à une question posée sur la Corée du Nord a éclipsé ce dossier.
Alors que Pyongyang a réagi à l’adoption de nouvelles sanctions internationales par les Nations unies, sous l’impulsion des Etats-Unis, le 5 août, en promettant de faire payer « un millier de fois » à ces derniers « le prix de leurs crimes », M. Trump a répondu sur le même ton. « La Corée du Nord ferait mieux de ne plus proférer de menaces envers les Etats-Unis. Elles se heurteront à un feu et à une fureur que le monde n’a jamais vus jusqu’à présent », a ainsi assuré le président dans une réponse manifestement improvisée.
Un peu plus tard dans la journée, cette escalade rhétorique s’est poursuivie avec l’annonce que le régime nord-coréen envisage de tirer des missiles balistiques à portée intermédiaire en direction des bases américaines de l’île de Guam, dans le Pacifique. L’agence de presse officielle KCNA a assuré que ce projet sera finalisé « et mis en pratique de manière consécutive et simultanée, dès que Kim Jong-un, le commandant suprême de la force nucléaire, le décidera ».

Réévaluation des capacités nucléaires
Mardi matin, The Washington Post et le ministère japonais de la défense avaient jeté une ombre sur la satisfaction affichée par Washington après l’unanimité en faveur des sanctions obtenue aux Nations unies, en faisant état d’une réévaluation des capacités nucléaires nord-coréennes.
Selon une hypothèse avancée fin juillet par la Defense Intelligence Agency, le renseignement militaire américain, le régime de Kim Jong-un aurait réussi à réduire la taille de ses têtes nucléaires pour en équiper.

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