Etats-Unis : Trump enquête sur les enquêteurs du procureur spécial Mueller

21 - Juillet - 2017

Les avocats du président américain examinent les antécédents des enquêteurs embauchés par le procureur spécial, afin de dénicher de potentiels conflits d’intérêts.
Le torchon brûle entre Donald Trump et Robert Mueller, nommé pour diriger une enquête indépendante sur les ingérences russes dans la campagne électorale américaine de 2016, à mesure que les investigations se rapprochent des liens commerciaux propres du président.
L’équipe juridique du président américain est en train d’examiner à la loupe les antécédents professionnels et les affiliations politiques des enquêteurs embauchés par le procureur spécial, afin de dénicher de potentiels conflits d’intérêts susceptibles de discréditer l’enquête en cours, ou de constituer un dossier pour renvoyer l’ancien dirrecteur du FBI, ou encore de récuser certains des enquêteurs, selon trois personnes ayant eu connaissance du dossier.
Le procureur Jay Sekulow, membre de l’équipe juridique externe du président, a déclaré à The Associated Press que les avocats « évaluer[aie]nt systématiquement la question des conflits et les porter[aie]nt devant les juridictions appropriées ».
Trump a contesté publiquement Mueller
Le champ des recherches est vaste, écrit le New York Times jeudi. Cela inclut aussi bien l’examen des donations aux candidats démocrates qu’une enquête sur d’anciens clients et les liens de Robert Mueller avec James. B. Comey, renvoyé de la tête du FBI alors que le directeur du bureau fédéral fait partie du conseil spécial d’enquête.
Ces révélations interviennent au moment où Mueller et son équipe, composée d’enquêteurs financiers chevronnés, s’intéressent aussi aux transactions impliquant les entreprises de Trump et de ses associés, dont Jared Kushner, son gendre et conseiller principal de la Maison Blanche, selon Bloomberg jeudi, citant une source proche du dossier.
Lire aussi : Affaire russe : Trump désavoue son ministre de la justice
Le président américain a contesté lui-même publiquement le procureur spécial, affirmant mercredi dans une interview accordée au New York Times qu’il considérerait que toute recherche étendue au-delà des supposées ingérences russes dans le processus électoral américain se situerait « hors limite ».

Autres actualités

03 - Juillet - 2019

A Madagascar, Andry Rajoelina disposera d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale

Les exploits des Zébus à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) ont quelque peu éclipsé la nouvelle dans la presse locale. Mardi 2 juillet, la Haute-Cour...

02 - Juillet - 2019

Présidence finlandaise de l’UE : la lutte contre les menaces hybrides au programme

Propagande, tentatives de déstabilisation, menaces en tout genre : les relations avec la Russie ont beau s’être pacifiées depuis la fin de la guerre froide, la Finlande...

02 - Juillet - 2019

Rue de la Démocratie, dans la banlieue d’Athènes, les électeurs ne croient plus à Syriza

A Aigaleo, dans la banlieue ouest d’Athènes, les troupes de Syriza essaient de se mobiliser à l’approche des législatives du 7 juillet. Aux dernières...

28 - Juin - 2019

« Boris Johnson est le seul à pouvoir faire peur à l’Europe »

Ce sont des Blancs (97 %), en majorité des hommes (70 %), âgés pour 56 % d’entre eux de plus de 55 ans, et ils ont l’avenir du Royaume-Uni entre leurs mains. Les...

28 - Juin - 2019

A l’OTAN, les Etats-Unis affichent leur « retenue » face à l’Iran

Mark Esper, le nouveau secrétaire américain à la défense par intérim, l’a dit à ses homologues et l’a répété trois fois...