">

Eurozone, GAFA : la politique des petits pas de Macron à Bruxelles

24 - Mars - 2018

Lors du conseil européen, le président français a tenté d’avancer sur la nouvelle architecture de la zone euro et sur la taxe digitale.
Preuve que le couple « Merkron » (pour Merkel et Macron) et sa capacité à entraîner le reste des Européens suscitent encore des espoirs : la conférence de presse commune entre la chancelière allemande et le président français, vendredi 23 mars, en clôture d’un conseil européen de deux jours à Bruxelles, a fait le plein de journalistes.

Emmanuel Macron, qui avait déjà rencontré Angela Merkel, tout juste intronisée pour un quatrième mandat la semaine dernière, s’y est déclaré « confiant » dans sa capacité à parvenir à une « feuille de route européenne de réformes » commune avec Berlin en juin. En décembre 2017, il avait déjà promis de « converger » avec Berlin sur la poursuite de l’intégration de la zone euro dès ce conseil de mars.

Mais les difficultés de l’Allemagne à se doter d’un gouvernement de coalition, à la suite des élections fédérales de septembre 2017, ont eu raison de cet agenda hexagonal. Et dans l’intervalle, certaines de ses idées les plus ambitieuses – un ministre des finances de la zone euro, un Parlement de la zone euro, un budget conséquent de la zone euro – ont été battues en brèche par les moins enthousiastes des Etats membres, Pays-Bas en tête.
« C’est le bon moment pour fixer nos ambitions à long terme », estime Donald Tusk, le président du Conseil européen

Paris semble en avoir déjà tiré les conséquences. A l’issue d’une discussion de deux heures sur ces réformes macroniennes « de long terme », vendredi, le président français n’a pas une fois mentionné le terme « budget européen » lors de sa conférence. La chancelière a pour sa part surtout insisté sur les priorités allemandes : l’achèvement de l’union bancaire, une réforme pourtant sur la table depuis… 2013, à propos de laquelle elle a jugé nécessaires « des progrès très rapides ». Et l’évolution du Mécanisme européen de stabilité (MES, mis en place pendant la crise pour éviter la faillite à la Grèce ou l’Irlande),...

Autres actualités

10 - Octobre - 2019

Attentat de Halle : un « manifeste » qui pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses

Trois documents attribués à l’auteur de l’attentat de Halle, dont un « manifeste », ont commencé à circuler en ligne, quelques heures...

09 - Octobre - 2019

En Italie, le M5S impose la réduction du nombre de parlementaires

Le ministre des affaires étrangères italien, Luigi di Maio, déchire une banderole représentant des fauteuils vides symbolisant le nombre excessif de parlementaires, le...

09 - Octobre - 2019

Présidentielle tunisienne : « Aucun juge ne s’est plaint d’ingérence politique »

La Tunisie doit élire, dimanche 13 octobre, son président pour la deuxième fois après la révolution de 2011. Le second tour doit opposer un candidat en prison,...

08 - Octobre - 2019

Donald Trump crée une nouvelle fois la confusion sur la Syrie

Ordre, contre-ordre ? Washington a oscillé au gré des déclarations de Donald Trump et de ses conseillers à propos de la Syrie, lundi 7 octobre. Le président des...

08 - Octobre - 2019

Brexit : le président du Conseil européen accuse Boris Johnson de jouer avec « l’avenir de l’Europe et du Royaume-Uni »

La perspective de la signature d’un accord entre le Royaume-Uni et l’Union européenne semble s’éloigner de nouveau. Mardi 8 octobre, le président du Conseil...