Frapper la Corée du Nord au portefeuille
Frapper la Corée du Nord au portefeuille
Le président des Etats-Unis, Donald Trump, joue les gros bras face à Pyongyang, en envoyant un porte-avions vers la péninsule coréenne. Mais le moyen le plus efficace pour mettre à genoux le régime de Kim Jong-un ne serait pas militaire : il faut frapper son économie (alimentée à 40 % par son programme nucléaire et les ventes d’armes), estime . Et plus précisément les structures qui la soutiennent, en particulier de petites banques établies en Asie. Si les Etats-Unis montrent l’exemple, le Canada, l’Union européenne, la Chine, Singapour et les autres suivront, explique un expert interrogé par le quotidien américain.
Les sanctions ne visent jusqu’ici que les personnes ou entreprises directement impliquées. Mais faire le ménage parmi les établissements de blanchiment, les fausses entreprises à durée de vie limitée ou les étrangers qui prêtent leur nom pour ouvrir des comptes en échange de commissions pourrait étrangler le pays et obliger le dictateur à s’asseoir à la table des négociations, rapporte USA Today. A condition que la Chine, farouchement opposée à l’idée d’une Corée unifiée et qui craint un afflux de réfugiés en cas de chute du régime, n’intervienne pas avant en sa faveur.