">

Guerre contre l’EI : l’insaisissable « calife » Abou Bakr Al-Baghdadi

30 - Juin - 2017

Guerre contre l’EI : l’insaisissable « calife » Abou Bakr Al-Baghdadi

La mort du chef de l’organisation Etat islamique a été annoncée à plusieurs reprises, notamment par les Russes le 16 juin.

Mort, vivant ? Alors que les forces antiterroristes irakiennes ont repris le périmètre de la mosquée Al-Nouri à Mossoul, où ont été tournées les seules images vidéo rendues publiques du chef de l’organisation Etat islamique (EI) le 5 juillet 2014, le mystère Abou Bakr Al-Baghdadi, son autoproclamé « calife », reste entier.
Le 16 juin, le ministère de la défense russe a annoncé avoir éliminé dans la nuit du 28 mai plusieurs dirigeants de l’EI « dont peut-être Al-Baghdadi », dans la région de Rakka, en Syrie. Une élimination confirmée avec un « haut degré de certitude » par le ministère des affaires étrangères russe une semaine après, mais sans preuve. C’est la dernière en date des annonces de la mort du chef de l’EI.
L’homme le plus recherché du monde
Depuis 2014, les militaires irakiens, syriens et donc russes ont tour à tour annoncé l’avoir tué. Mais sauf à fournir une preuve, la mort du « calife » ne pourrait être confirmée que par l’EI. Inversement, elle pourrait être infirmée en dernier recours par Al-Baghdadi lui-même, même si le chef du groupe djihadiste est surtout connu pour économiser sa parole. Adulé par ses troupes, il reste un personnage insaisissable.
Dans ses premières années de combat, Al-Baghdadi aurait échappé de peu aux forces irakiennes qui pensent l’avoir intercepté au moins une fois en 2007, alors qu’il était déjà membre de la direction de l’Etat islamique en Irak (l’ancêtre de l’EI), sans se rendre compte de la valeur de l’homme qu’elles avaient croisé – il circulait alors sous une fausse identité. Depuis, il est devenu l’« homme le plus recherché du monde » aux yeux des Etats-Unis.
Depuis son accession à la tête de l’organisation en avril 2010, il a limité ses interventions publiques. Depuis son premier enregistrement sonore, diffusé en juillet 2012, le chef de l’EI s’en tient en moyenne à un message audio par an – en plus de son apparition publique et filmée de juillet 2014.

Autres actualités

03 - Octobre - 2019

Afrique du Sud-Nigeria : la coopération économique à l’épreuve des tensions xénophobes

Selon l’expression consacrée, l’Afrique du Sud et le Nigeria ont toujours eu le rôle de « locomotives » du continent. Les deux géants...

02 - Octobre - 2019

La tentative ratée de « contact direct » entre Trump et Rohani à New York

Tout au long de ces quarante-huit heures new-yorkaises, les 23 et 24 septembre, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, Emmanuel Macron n’avait pas...

02 - Octobre - 2019

Crise politique majeure au Pérou entre le président et le Congrès fujimoriste

Mardi 1er octobre, les députés de la majorité parlementaire fujimoriste se sont présentés au Congrès, pourtant dissous la veille par le président...

30 - Septembre - 2019

Brexit : la montée de la violence verbale inquiète les responsables politiques

« Je n’ai pas peur des futures élections, j’ai peur d’être blessée ou même tuée. » Jess Phillips, députée, a...

30 - Septembre - 2019

A Hongkong, le rôle de la police en accusation face aux manifestants

Les 5 ans de la « révolution des parapluies », 28 septembre 2014, et les 70 ans du 1er octobre 1949 : deux anniversaires qui alimentent la colère de Hongkong, alors que...