Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, promet « l’enfer » à Israël en cas d’invasion du Liban sud

20 - Septembre - 2024

Le leader chiite a reconnu, lors d’une intervention télévisée, que l’attaque des bipeurs et des talkies-walkies a porté un « coup sévère » à sa formation, mais il affirme que l’Etat hébreu n’a « pas atteint son objectif ».

Le chef du Hezbollah n’a pas cherché à minimiser le revers qu’a infligé Israël à sa formation, mais il en a contesté la portée stratégique, jeudi 19 septembre. Au lendemain d’une série d’explosions d’appareils de transmission du parti chiite libanais, qui ont fait, en deux jours, 37 morts et près de 3 000 blessés, dont une majorité de combattants et d’employés issus de ses rangs, ainsi que des civils, Hassan Nasrallah a reconnu « un coup sévère et sans précédent dans l’histoire de la résistance, du Liban et du conflit avec Israël », dans un discours retransmis en direct à la télévision, jeudi en fin d’après-midi
Lire aussi | En direct : des raids israéliens contre des systèmes lance-roquettes du Hezbollah, annonce l’armée

En réponse à ce « massacre » et à cette « violation de toutes les lignes rouges », qui peuvent constituer une « déclaration de guerre », Hassan Nasrallah a promis qu’Israël allait recevoir « un terrible châtiment et une juste rétribution, là où il s’y attend et là où il ne s’y attend pas ». Au même moment, des chasseurs israéliens narguaient les habitants de Beyrouth, encore sous le choc des attaques, en franchissant le mur du son au-dessus du territoire libanais, et une campagne de bombardements était lancée au Liban sud et dans la plaine de la Bekaa, la plus intense menée par l’armée israélienne depuis le début des combats avec le Hezbollah, en octobre 2023.

Ces intimidations et les menaces de guerre proférées par des responsables israéliens pour amener le Hezbollah à cesser ses attaques contre Israël, en soutien à la bande de Gaza, semblent sans effet sur le discours du leader chiite. « Quels que soient les sacrifices, les conséquences, quoi qu’il puisse arriver, nous ne cesserons pas notre soutien à Gaza et le front du Liban avec Israël ne s’arrêtera pas avant la fin de l’agression à Gaza », a affirmé Hassan Nasrallah, présentant ce soutien comme la principale forme de résistance à Israël, qui cherche à « séparer le front libanais de celui de Gaza ».

 

Autres actualités

31 - Octobre - 2019

Destitution de Donald Trump : les démocrates ouvrent la voie à des auditions publiques

Après cinq semaines d’interrogatoires à huis clos, la procédure de destitution engagée contre Donald Trump entre dans une nouvelle phase. La Chambre des...

31 - Octobre - 2019

En Syrie, première réunion sans illusions du Comité constitutionnel

C’est une première depuis les négociations de Genève en 2014 : des représentants du gouvernement syrien, de l’opposition et de la société...

30 - Octobre - 2019

Dans le nord-est de la Syrie, l’intervention de la Russie n’évite pas les accrochages

L’officier de la police militaire russe a l’air préoccupé. Dans l’habitacle de son tout-terrain blindé, portière ouverte, sa voix s’agace au...

30 - Octobre - 2019

Liban : Saad Hariri chargé d’expédier les affaires courantes

Le président libanais Michel Aoun a chargé le premier ministre démissionnaire Saad Hariri d’expédier les affaires courantes du pays jusqu’à la...

26 - Octobre - 2019

La Turquie menace de chasser les « terroristes » de la frontière syrienne si l’accord échoue

Le chef du Pentagone a annoncé, vendredi, que des soldats américains allaient être déployés dans le pays pour protéger les champs de pétrole. Le...