">

John Bolton, un « faucon » pour Donald Trump en politique étrangère

23 - Mars - 2018

Le président des Etats-Unis a annoncé sur Twitter le limogeage de son conseiller à la sécurité nationale, H. R. McMaster, et son remplacement par ce partisan d’une ligne diplomatique dure et belliqueuse.

Le nouveau conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton, à Oxon Hill (Maryland), le 24 février 2017.
Neuf jours après avoir renvoyé son chef de la diplomatie, Donald Trump a annoncé dans la soirée du jeudi 22 mars, sur Twitter le limogeage de son conseiller à la sécurité nationale, H. R. McMaster, et son remplacement par John Bolton.
Si le locataire de la Maison Blanche n’est pas réputé pour son goût pour les dossiers, il connaît sans doute dans le détail les positions de son nouveau conseiller. L’ancien – et bref – ambassadeur américain aux Nations unies est en effet un chroniqueur régulier de la chaîne conservatrice Fox News, régulièrement encensée publiquement par le président des Etats-Unis.

En nommant John Bolton, M. Trump s’adjoint donc en toute connaissance de cause les services d’un « faucon » assumé, grand défenseur des guerres préventives. Ses positions maximalistes auraient pu contrarier une nomination à un poste pour lequel une confirmation par le Sénat était requise. Le poste de conseiller à la sécurité nationale, cependant, ne relève que du bon plaisir du locataire de la Maison Blanche.

Militant actif pour l’invasion de l’Irak en 2003
Au cours des derniers mois, l’ancien diplomate de choc a souhaité publiquement l’emploi de la manière forte à propos de l’Iran comme de la Corée du Nord, même s’il s’est félicité du projet de rencontre entre le président des Etats-Unis et son homologue nord-coréen, Kim Jong-un.
Après le remplacement du modéré Rex Tillerson par le « faucon » Mike Pompeo au département d’Etat, le retour aux affaires de John Bolton ne peut qu’inquiéter les signataires européens de l’accord sur le nucléaire iranien forgé par le prédécesseur démocrate de Donald Trump, Barack Obama. A quelques semaines seulement de la date butoir du 12 mai, le camp des partisans d’une sortie périlleuse de ce compromis est renforcé au sein de l’administration républicaine.

Autres actualités

04 - Juin - 2019

Avec le réchauffement climatique, la culture du sorgho s’implante en Europe

Cette année, Ferenc Kardos a semé 300 hectares de sorgho à la place du maïs. De la grande plaine hongroise où il habite jusqu’au sud-ouest de la France,...

03 - Juin - 2019

Les deux derniers Français jugés en Irak également condamnés à la peine de mort

Les deux derniers Français jugés en Irak – Bilel Kabaoui, 32 ans, et Mourad Delhomme, 41 ans –, ont été condamnés, lundi 3 juin, en première...

03 - Juin - 2019

Migrations : le Parti du peuple danois impose ses vues mais perd des voix

Vingt-quatre ans après sa création, le Parti du peuple danois (Dansk Folkeparti, DF) a atteint tous ses objectifs. Non seulement la formation de droite souverainiste a réussi...

01 - Juin - 2019

Droits de l’homme en Chine : un enjeu planétaire

Il avait fallu un peu moins de trente ans à la Chine communiste pour lancer, à partir de 1978, les premières réhabilitations des victimes du maoïsme : celles qui...

01 - Juin - 2019

« Askariya ! », « Islamiya ! » : menace sur le mouvement démocratique au Soudan

A peine descendus de leurs bus, ils se regroupent et entonnent des slogans simples comme la contre-révolution : « Askariya ! » (le pouvoir aux militaires !). « Islamiya !...