L’affaire Carlos Ghosn vire aux bisbilles diplomatiques
Une nouvelle phase est en train de s’ouvrir dans l’affaire Ghosn. Alors que la garde à vue de l’ex-président de Nissan a été prolongée de dix jours supplémentaires, vendredi 30 novembre, sur décision d’un juge du tribunal de Tokyo, les gouvernements français et japonais sont en train de s’emparer du sujet. Le puissant patron, qui a été révoqué de Nissan et Mitsubishi Motors, mais reste PDG de Renault, est en détention provisoire depuis le 19 novembre, visé par une enquête sur des dissimulations de revenus.
Selon la presse nippone, Emmanuel Macron a demandé une entrevue au premier ministre japonais Shinzo Abe, en marge du G20 à Buenos Aires, en Argentine, afin d’évoquer la situation de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, dans la tourmente depuis l’arrestation de son fondateur.