L’armée éthiopienne tue 9 civils, 5 000 personnes fuient au Kenya
En Ethiopie, les relations se sont dégradées entre habitants et soldats déployés à Moyale, en région Oromia, fief de la contestation antigouvernementale.
Près de 5 000 personnes se sont réfugiées du côté kényan de la ville frontalière de Moyale après avoir fui la partie éthiopienne, où neuf civils ont été tués pendant le week-end des 10 et 11 mars par des soldats éthiopiens dans des circonstances controversées, a annoncé mardi 13 mars la Croix-Rouge kényane. « Environ 5 000 réfugiés sont arrivés à Moyale, la majorité étant des femmes et des enfants », indique l’organisation dans un communiqué.
Selon un habitant de la ville, qui a requis l’anonymat, l’armée éthiopienne recherche des membres du Front de libération oromo (OLF), un groupe rebelle. « Il y a une agression et un harcèlement continu qui suscite la peur et force les gens à fuir », a-t-il déclaré à l’AFP.
Autres actualités
En Belgique, les socialistes entrouvrent la porte à une coalition avec l’alliance néoflamande
La contestation gagne de l’ampleur au Liban, pour la quatrième journée de manifestations
Au Mexique, la libération forcée d’un fils d’« El Chapo » embarrasse le gouvernement
En RDC, l’Eglise catholique se lance dans la bataille anticorruption
