L’armée irakienne lance une offensive pour reprendre Rawa à l’Etat islamique

11 - Novembre - 2017

La ville, qui se trouve près de la frontière syrienne, est la dernière encore sous le contrôle de l’EI en Irak.
Alors que l’organisation Etat islamique est de plus en plus assiégée en Irak et en Syrie, les forces irakiennes ont annoncé, samedi 11 novembre, avoir lancé une offensive pour reprendre Rawa aux djihadistes. La ville, qui se trouve près de la frontière syrienne, est la dernière encore sous le contrôle de l’EI en Irak.
Lire aussi : Comment l’Etat islamique a perdu 90 % de son territoire utile en Irak et en Syrie en trois ans
Deux divisions d’infanterie et des milices tribales sunnites participent à l’assaut de cette petite ville située sur les rives de l’Euphrate et de ses alentours, précise un communiqué militaire. Pour la coalition internationale emmenée par les Etats-Unis, il s’agit « du dernier grand combat » contre l’organisation djihadiste, puisque différentes forces syriennes, appuyées par Moscou ou Washington, devraient faire la jonction avec les forces irakiennes pour étrangler l’EI, désormais retranché dans la vallée de l’Euphrate.

Les djihadistes ont multiplié les revers ces dernières semaines en Syrie et en Irak. Affaiblie, l’organisation a recomposé des cellules dormantes dans les zones libérées et se réoriente déjà sur des actions traditionnelles de type guérilla.
Contre-offensive
L’EI avait ainsi été chassé jeudi par l’armée syrienne et ses alliés de son dernier fief urbain en Syrie, à Boukamal. Mais l’organisation extrémiste a mené une contre-offensive spectaculaire et repris vendredi près de la moitié de Boukamal – une ville de moindre importance à la frontière avec l’Irak – tentant de prouver qu’il reste puissant malgré l’effondrement de son « califat ».
L’organisation, qui tient également encore une vingtaine de villages dans la vallée de l’Euphrate, est visée dans cette province par deux offensives distinctes. L’une menée par l’armée du président syrien Bachar Al-Assad, l’autre par des combattants kurdes et arabes des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenus par les Etats-Unis.

Autres actualités

18 - Janvier - 2019

Un Brexit sans accord pourrait coûter 0,1 à 0,25 point de PIB à l’économie européenne

Aucun gagnant. Si la confusion règne après le rejet par les députés britanniques, mardi 15 janvier, de l’accord avec Bruxelles sur la sortie du Royaume-Uni de...

17 - Janvier - 2019

En RDC, le candidat de l’opposition Martin Fayulu face à un « hold-up électoral »

Sa maison-hôtel du centre-ville de Kinshasa, transformée en siège de campagne, est devenue le quartier général de la riposte à ce qu’il qualifie de...

17 - Janvier - 2019

« Shutdown » : Nancy Pelosi engage le bras de fer avec Donald Trump sur le discours sur l’état de l’Union

Lui à la Maison Blanche, elle au Congrès. Pendant deux ans, Donald Trump et Nancy Pelosi vont devoir travailler ensemble à Washington. Mais la cohabitation s’annonce...

16 - Janvier - 2019

May et le Brexit en sursis après le vote sanction de Westminster

Un Brexit mis en doute, une première ministre en sursis, un pays en suspens. La déflagration produite par le rejet massif par les députés britanniques, dans la...

16 - Janvier - 2019

Le Ghana invite sa diaspora à « rentrer à la maison »

Sicley Williams s’est décidée à sauter le pas, fatiguée par l’ambiance « toxique » de la politique américaine depuis...