L’ex-directeur du FBI dresse un portrait à charge de Donald Trump

09 - Juin - 2017

L’ex-directeur du FBI dresse un portrait à charge de Donald Trump

Au cours de son audition au Sénat, James Comey, limogé le 9 mai par le président américain, n’a livré aucune information véritablement fracassante.

La Maison Blanche respire, mais elle n’est pas débarrassée pour autant du « nuage » qui pèse au-dessus d’elle et qui perturbe la présidence de Donald Trump. Au cours de son audition au Sénat, jeudi 8 juin, l’ancien directeur du FBI James Comey, limogé le 9 mai par le président, n’a en effet livré aucune information véritablement fracassante.
En répondant aux questions des sénateurs de la commission du renseignement, il a cependant développé et étayé le récit de ses échanges avec M. Trump. Ces derniers avaient fait l’objet de publications dans la presse, puis d’une longue note adressée à la commission, rendue publique la veille, dressant un portrait impitoyable du président.
Revanchard après une démission brutale suivie de commentaires particulièrement désobligeants de la part de M. Trump, qualifié de « menteur », M. Comey a campé un Donald Trump préoccupé par ce « nuage », à savoir l’enquête « russe » conduite par la police fédérale, au point de s’entretenir près d’une dizaine de fois avec lui en l’espace de cinq mois.
Cette enquête concerne d’éventuels contacts, en 2016, entre des membres de l’équipe de campagne du futur président et les responsables des piratages informatiques qui ont visé le camp démocrate pendant la présidentielle, imputés à la Russie par le renseignement américain. « J’estime qu’il m’a limogé à cause de l’enquête russe », a assuré M. Comey jeudi. « Le but était de modifier la façon dont l’enquête sur la Russie était conduite. C’est très grave », a-t-il ajouté.
Vifs débats juridiques
M. Comey a maintenu les détails les plus significatifs à ses yeux de ces échanges : l’incertitude entretenue par M. Trump, comme pour mieux s’assurer sa collaboration, sur son maintien à son poste de directeur après son arrivée à la Maison Blanche, le souci de « loyauté » exprimé par le président, et surtout son souhait que la police fédérale épargne son premier conseiller à la sécurité...

Autres actualités

15 - Septembre - 2018

Affaibli et isolé, Mahmoud Abbas bloque tout accord sur Gaza qui le contournerait

L’espoir est épuisant quand il ne cesse d’être déçu. A tous leurs maux, les Gazaouis doivent ajouter cette souffrance : croire en vain que...

15 - Septembre - 2018

En Irak, le Parlement élit son nouveau président et amorce une sortie de crise

Le Parlement irakien a élu à sa présidence, samedi 15 septembre, le candidat soutenu par la liste pro-Iran. Alors que le pays est paralysé depuis les élections...

14 - Septembre - 2018

Au nord de Londres, les militants du Labour effarés et meurtris par les accusations d’antisémitisme

uisa Attfield n’a pas 20 ans mais vit déjà un douloureux dilemme. Perchée sur un tabouret haut du pub The Bohemia, au cœur de North Finchley (nord-ouest de...

14 - Septembre - 2018

Signe d’un nouveau rapprochement, les deux Corées ouvrent une « ambassade » commune

Alors que les échanges entre les Etats-Unis et la Corée du Nord semblent dans l’impasse depuis le sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un le 12 juin à Singapour, les...

13 - Septembre - 2018

Le premier ministre hongrois Viktor Orban lâché par ses alliés européens

Mieux vaut tard que jamais. En votant, mercredi 12 septembre, par 448 voix contre 197, en faveur du déclenchement d’une procédure contre la Hongrie pour atteintes à...