L’impasse de Trump sur la Corée du Nord

05 - Juillet - 2017

Le président américain reproche à la Chine de ne pas endiguer l’escalade militaire de Kim Jong-un.

Au moins, les deux chefs d’Etat sont tombés d’accord sur un point. Au cours d’une conversation téléphonique, lundi 3 juillet, le président chinois, Xi Jinping, et son homologue américain, Donald Trump ont fait le constat commun d’une dégradation de la relation entre leurs pays. Les liens sont « affectés par des facteurs négatifs », a dit M. Xi. Quant à M. Trump, il a menacé d’agir seul sur l’épineux dossier nord-coréen. Vingt-quatre heures plus tard, Pyongyang réalisait son premier tir réussi d’un missile intercontinental, capable d’atteindre l’Alaska, faisant éclater au grand jour les tensions entre Pékin et Washington.
Les Etats-Unis ont confirmé qu’il s’agissait d’un missile de longue portée et demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies. « Peut-être que la Chine se montrera dure sur la Corée du Nord et en finira une bonne fois pour toutes avec ce non-sens ! », a réagi M. Trump sur Twitter. Ajoutant à la tension, les Etats-Unis ont organisé un exercice militaire, mercredi, dans les eaux proches de la péninsule coréenne, tirant une série de missiles et menaçant d’employer « le plein éventail des moyens à notre disposition contre cette menace croissante », selon les mots de Dana White, porte-parole du Pentagone.
Dans ce contexte, l’entrevue organisée entre M. Xi et M. Trump au sommet du G20 de Hambourg, cette fin de semaine, s’annonce bien plus froide que leur première rencontre, en avril. A l’époque, le président américain lui avait fait visiter son palace de Mar-a-Lago, en Floride, et loué leur « amitié ». Même s’il reconnaissait, déjà candide : « Jusqu’à présent je n’ai rien obtenu, absolument rien », il n’en anticipait pas moins une « très, très bonne relation ».
Dans ses déclarations publiques, M. Trump a conditionné la relation sino-américaine, pourtant à tiroirs multiples, au seul dossier nord-coréen. « Pourquoi...
L’impasse de Trump sur la Corée du Nord
Contenus sponsorisés

doc feelgood 05/07/2017 - 13h34
Quand j´y pense, les USA auraient du installé des missiles nucléaires au Tibet déjà en 1947, pour protéger cette pauvre nation. Les terroristes maoistes n´auraient jamais pu envahi ce pays pacifique où le Bouddha régnait en paix.

Mad 05/07/2017 - 12h31
Trump hérite de la gestion catastrophique du dossier par l'administration Obama. Etre attentiste ne sert à rien, et à ce stade il faut cesser de tourner autour du pot. Rejeter la faute sur la Chine ne sert à rien. Espérons que Mike Pence passe au pouvoir AVANT que Kim Jong Un ne soit en capacité de toucher le sol américain ou de vendre sa technologie à d'autres pays ou organisations terroristes. Avec Trump, on aura des tergiversations longues, puis la guerre nucléaire en Corée.

GILLES SPAIER 05/07/2017 - 12h24
Geronimo : Quelles qualifications avez vous pour avoir autant de certitudes sur les origines et les causes de cette crise?

- GERONIMO 05/07/2017 - 12h59
Il n'est guère besoin d'avoir des qualifications (?) quand il suffit de lire Le Monde et de comptabiliser les provocations du Nord vers le Sud depuis au moins 5 ans dans les articles publiés. Je vous invite à essayer de lire ce journal. Vous serez vite qualifié.

- GERONIMO 05/07/2017 - 11h46
Rejeter la faute de la tension sur le seul Trump est faux. Ca n'est pas en raison des manœuvres militaires US à proximité des Corée que la Corée du nord s'agite. Elle provoque continuellement sa voisine du sud. Ca n'a donc rien à voir. Obama s'est largement planté par son attentisme. La Corée du nord a la bombe ET les missiles balistiques de longue portée pour la balancer. Attendons de voir si la fermeté de Trump va payer. C'est le 1er à ne pas se laisser impressionner par ce gros Stalinien.

Thomas 05/07/2017 - 12h55
La Corée du Nord a relancée son programme nucléaire suite à la guerre d'Irak et l'exécution de S. Hussein. Le conseil de sécurité de l'ONU avait pourtant refusé la guerre d'Irak, la dynastie Kim ne se sent plus vraiment protégée par l'ONU (via le veto chinois) et veut la dissuasion à tous prix. Donc les manœuvres américaines ont un rôle, elles angoissent le régime qui s'entête dans le nucléaire. Par ailleurs ils n'ont pas encore miniaturisé la bombe pour pouvoir la mettre sur leur missiles.

Berkut 05/07/2017 - 13h18
Le gros joufflu a sans doute la bombe ET le missile, mais il n'a vraisemblablement pas LA bombe qu'il lui faudrait pour la placer en haut du missile en question. La miniaturisation de celle-ci demande un savoir-faire relativement conséquent. Or, les explosions enregistrées et documentées laissent penser que le seul processus de fission n'est pas une science tout à fait exacte. Ils en sont au stade aéroporté "little boy/Fatman" par un gros porteur, pas par un missile intercontinental...

- GERONIMO 05/07/2017 - 13h32
@Thomas. Dont acte sur la miniaturisation de la bombe. Vous avez sûrement raison et je ne suis pas spécialiste. Sur la "peur" du régime en raison de la guerre en Irak de 2003, en revanche, je suis plus sceptique. Kim doit aussi justifier son austérité devant les Nord-Coréens par des obligations de dépenses militaires toujours plus importantes. Le maintien de l'ordre par un régime militarisé est assez classique.

Autres actualités

19 - Février - 2017

France : Manko Wattu Sénégal renouvelle son bureau

Le samedi 18 février, s’est tenue de 14h 00 à 20 h 30, au 26 rue Polonceau dans le 18 arrondissement de Paris, l'assemblée générale de la coalition Manko...

17 - Février - 2017

En Afghanistan, la Russie se rapproche des talibans

La date choisie avait sans doute quelque chose de symbolique. Mercredi 15 février, jour du 28e anniversaire du retrait des troupes soviétiques d’Afghanistan après dix...

17 - Février - 2017

Un mois après son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump repart en campagne

Le président américain, qui a donné rendez-vous à ses partisans en Floride, a improvisé, jeudi, une conférence de presse. Quatre semaines...

16 - Février - 2017

Pour défendre le CETA, Bruxelles vante les retombées de l’accord avec la Corée du Sud

Pour le laboratoire français Soniam, le marché sud-coréen est une aubaine. Les exportations de ce fabriquant d’extraits de plantes biologiques vers Séoul...

16 - Février - 2017

Présidentielle française :  Poutine gagnant à tous les coups

Trois des principaux candidats à l’élection présidentielle vouent à Vladimir Poutine une admiration revendiquée. Et oublient les déboires des...