L’ONU en quête d’un compromis « juste et durable » au Sahara occidental
Alors que le mandat de la Minurso doit être renouvelé pour un an, le Conseil de sécurité appelle le Maroc et le Front Polisario à des « négociations de bonne foi ».
Un combattant du Front Polisario au camp de réfugiés de Boujdour, près de Tindouf, en Algérie, le 17 octobre 2017. Crédits : RYAD KRAMDI/AFP
Depuis quelques mois, le climat semblait propice à une avancée sur le dossier du Sahara occidental : l’ONU s’était dotée de trois personnalités engagées à donner « un nouvel élan » au processus politique pour mettre un terme à ce conflit gelé depuis quarante-trois ans. Antonio Guterres avait succédé à la tête des Nations unies à Ban Ki-moon, qui entretenait des relations exécrables avec le Maroc ; Horst Köhler, l’ex-président allemand, avait été nommé envoyé spécial en remplacement de l’Américain Christopher Ross, accusé d’être trop proche des Algériens et des Sahraouis ; et le Canadien Colin Stewart avait pris la tête de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso).