La liberté religieuse, priorité de l’administration Trump ?

17 - Août - 2017

Dans son rapport annuel, le département d’Etat américain insiste sur les « atrocités » commises par l’organisation Etat islamique. Les alliés de Washington, Arabie saoudite et Turquie en tête, ne sont pas épargnés par les critiques.
Le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson, lors de la présentation du rapport annuel sur la liberté religieuse dans le monde, le 15 août 2017, au département d’Etat, à Washington. Susan Walsh / AP

Sur le terrain comme en dehors, l’organisation Etat islamique (EI) représente l’obsession, la hantise du gouvernement des Etats-Unis. Dans son rapport annuel sur la liberté religieuse dans le monde publié mardi – le premier de l’ère Trump –, le département d’Etat insiste sans ambages sur les « atrocités » commises par les djihadistes de l’EI dans leurs bastions de la zone syro-irakienne. The Washington Post, PoliticoLe document, qui dresse un panorama globalement sombre sur le respect des cultes et des croyances dans près de 200 pays, met en particulier l’accent sur les crimes dont les hommes de Daech [acronyme arabe de l’EI] se sont rendus coupables. « L’EI a ciblé, et continue de le faire, les membres de plusieurs religions et ethnies, par le viol, les enlèvements, l’esclavage et la mort », dénonce ainsi le secrétaire d’Etat, Rex Tillerson, auteur de la préface. « Il est clairement responsable de génocide à l’encontre des yézidis, des chrétiens et des musulmans chiites dans les zones qu’il contrôle. »Le hiérarque républicain, ex-patron de la major pétrolière ExxonMobil, évoque également des « crimes contre l’humanité » et des cas de « nettoyage ethnique » pouvant viser des groupes de musulmans sunnites ou des Kurdes. « La protection de ces groupes – et d’autres qui sont la cible de l’extrémisme violent – demeure une priorité de l’administration Trump en matière de droits de l’homme », assure-t-il.Cette promesse humaniste tranche quelque peu avec ses précédentes déclarations. Depuis qu’il a hérité du prestigieux portefeuille de la diplomatie, M. Tillerson a en effet répété à plusieurs reprises que l’exécutif s’attacherait en priorité à garantir la sécurité et la prospérité du peuple américain, aux dépens de la promotion des valeurs démocratiques à l’échelle internationale, observe Radio Free Europe.A cette aune, il semblerait que le chef du Pentagone soit, à l’instar du locataire...

Autres actualités

10 - Septembre - 2016

Gabon : comment truquer une élection présidentielle pour 75 000 euros ?

Jeudi 8 septembre, quelques minutes seulement avant la fin du délai légal, Jean Ping a finalement déposé un recours devant la Cour constitutionnelle afin de contester...

09 - Septembre - 2016

Les Américains ont tenté sans succès de libérer des otages en Afghanistan

Des troupes américaines ont mené un raid au mois d’août pour tenter de libérer sans y parvenir deux otages, a affirmé jeudi 8 septembre Peter Cook,...

09 - Septembre - 2016

Gabon : l’opposant Jean Ping saisit la Cour constitutionnelle

L’opposant Jean Ping a annoncé jeudi 8 septembre avoir déposé un recours devant la Cour constitutionnelle du Gabon pour contester les résultats de...

08 - Septembre - 2016

Washington et Moscou s’invectivent après l’interception d’un appareil américain au-dessus de la mer Noire

Les Etats-Unis ont dénoncé mercredi 7 septembre l’interception « dangereuse et non professionnelle » d’un avion de patrouille maritime américain par...

08 - Septembre - 2016

Présidentielle gabonaise : la crise tourne au casse-tête diplomatique

Aucune sortie de crise ne se dessine au Gabon. Le pays compte moins de 2 millions d’habitants mais vit depuis une semaine avec deux présidents : Ali Bongo Ondimba, proclamé...