La Maison Blanche tente de lutter contre le poison du soupçon

11 - Mai - 2017

La Maison Blanche tente de lutter contre le poison du soupçon

Donald Trump a contesté, mercredi, que le limogeage du patron du FBI aurait été motivé par l’enquête sur d’éventuelles collusions entre des membres de son équipe et la Russie.

Mercredi 10 mai, au lendemain du limogeage du directeur du FBI, James Comey, la Maison Blanche s’est employée à lutter contre le soupçon.
De bonne heure, un spectateur attentif des émissions d’information du matin – Donald Trump – a publié sur son compte Twitter une bordée de messages furibonds contestant l’interprétation faite de l’éviction du patron de la police fédérale : une mise à l’écart motivée par l’enquête en cours sur les éventuelles collusions entre des membres de son équipe de campagne et les pirates informatiques qui s’étaient attaqués au camp démocrate pendant la présidentielle.
Tout au long de la journée, les proches du président ont tenté d’imposer le récit d’une crise de confiance aboutissant logiquement au départ du directeur du FBI. Lors du briefing de la mi-journée, la porte-parole adjointe du président, Sarah Huckabee Sanders a dépeint un président décidé « dès son élection » à se passer des services de M. Comey.
Elle s’est efforcée de rester dans l’épure tracée par le mémo mis en avant pour justifier la mesure radicale en dépeignant un directeur du FBI devenu incontrôlable, maniant la « dynamite », multipliant « les faux pas » et « les atrocités » non pas dans l’enquête sur la Russie mais dans celle instruite auparavant sur l’usage discrétionnaire par la rivale de M. Trump, Hillary Clinton, d’un serveur privé pendant ses années passés à la tête de la diplomatie américaine de 2009 à 2013.
habillage a posteriori
Ecrit par Rod Rosenstein, l’adjoint du ministre de la justice Jeff Sessions, ce mémo de deux pages, étayé par quelques renvois à des tribunes parues dans la presse, a pourtant toutes les apparences d’un habillage a posteriori. Selon la presse américaine, ce même Rod Rosenstein avait reçu M. Comey une semaine auparavant. Ce dernier souhaitait obtenir une rallonge budgétaire pour mener à bien les investigations sur les interférences russes.

Autres actualités

05 - Août - 2019

En Nouvelle-Zélande, le gouvernement veut décriminaliser l’avortement

Le projet de loi était attendu de longue date. Le gouvernement néo-zélandais a publié lundi 5 août un texte visant à libéraliser...

05 - Août - 2019

Liban : à Chatila, un système D pour soigner réfugiés et exclus

L’attente est longue chez le docteur Samer (le prénom a été changé), un dentiste syrien, dans le camp palestinien de Chatila, encastré dans une banlieue...

03 - Août - 2019

Afghanistan : le conflit est de plus en plus meurtrier

Le nombre de victimes du conflit afghan a fortement augmenté en juillet, avec plus de 1 500 civils tués ou blessés, rapporte le chef de la Mission d’aide des Nations...

03 - Août - 2019

Pyongyang opte pour la stratégie du tir

En enchaînant les tirs de « projectiles », la Corée du Nord ne contribue pas, en apparence, à sortir de l’impasse les négociations sur la...

02 - Août - 2019

Brexit : Bruxelles inflexible après la visite du négociateur britannique

Rendez-vous à Biarritz, du 24 au 26 août : c’est à l’occasion du sommet des pays membres du G7 que, peut-être, un progrès significatif sera...