">

La rencontre entre Trump et Poutine, le moment fort du G20 de Hambourg

08 - Juillet - 2017

Au cours de leur premier et long entretien, les deux hommes ont discuté de l’Ukraine, de la Syrie, de la lutte antiterroriste, de la cybersécurité et de la Corée du Nord.

Vendredi 7 juillet dans l’après-midi, un quart d’heure à peine après le début de la session sur le climat et l’énergie – un des principaux enjeux du G20 de Hambourg (Allemagne) sur lequel l’isolement des Etats-Unis est patent –, le président américain, Donald Trump, et son homologue russe, Vladimir Poutine, ont quitté leurs pairs pour s’entretenir en tête-à-tête. Prévue depuis plusieurs jours, cette rencontre bilatérale – la première entre les deux hommes – devait durer une trentaine de minutes. Les discussions se sont poursuivies pendant deux heures et quart.
La réunion se tenait en format restreint, en présence seulement du ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et de son homologue américain, Rex Tillerson. Elle s’est déroulée dans un climat cordial. « Je crois que cela s’est très bien passé », a déclaré le président américain à l’issue de cet entretien destiné à remettre sur les rails une relation bilatérale toujours plus tendue.
Lors de leur rencontre, MM. Trump et Poutine se sont accordés sur un cessez-le-feu dans le sud-ouest de la Syrie, qui devrait entrer en vigueur dimanche à la mi-journée, avec l’aide de la Jordanie. Dans cette zone située autour de la ville de Deraa, les forces du régime de Damas, appuyées par les Russes et les Iraniens, affrontent les combattants de la rébellion modérée, aidés par Amman et par des conseillers américains.
« C’est la preuve que les Etats-Unis et la Russie sont capables de travailler ensemble en Syrie, a déclaré M. Tillerson. Après cela, nous avons eu une très longue discussion sur les autres régions [de ce pays], où nous pourrions continuer à travailler ensemble pour y instaurer des zones de désescalade. » Avant de quitter Washington, Donald Trump avait rappelé son désir de pouvoir travailler avec Moscou aussi bien sur ce dossier que sur le Moyen-Orient plus largement.

Autres actualités

23 - Juillet - 2019

Plusieurs blessés dans une attaque au véhicule piégé à l’entrée d’une base française au Mali

Un véhicule piégé a explosé, lundi 23 juillet, à l’entrée de la vaste base militaire française de Gao, dans le nord-est du Mali, faisant...

22 - Juillet - 2019

L’Inde prend à son tour la route de la Lune

Lundi 22 juillet, l’Inde a mis un pied dans la porte du club très restreint des pays capables de poser un appareil sur la Lune, club auquel n’appartiennent pour l’instant...

22 - Juillet - 2019

Algérie : l’opposition pose des conditions au dialogue proposé par le pouvoir

Des partis d’opposition algériens ont posé, dimanche 21 juillet, des conditions au dialogue proposé par les dirigeants, dont la libération des «...

19 - Juillet - 2019

Le pouvoir de l’armée contesté en Birmanie

L’armée birmane est sur la défensive : mardi 16 juillet, les Etats-Unis annonçaient des sanctions contre son commandant en chef, le général Min Aung...

19 - Juillet - 2019

Philip Hammond : « Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour m’assurer que le Parlement bloque un Brexit sans accord »

Il fait partie de la fronde des Conservateurs contre Boris Johnson, le tonitruant candidat à la succession de la première ministre britannique Theresa May, et il quittera son poste...