Le centre d’Istanbul frappé par deux attaques à la bombe

11 - Décembre - 2016

Le centre d’Istanbul frappé par deux attaques à la bombe

D’après le ministère de la santé, 15 personnes ont été tuées et 69 blessées dans ces explosions. Aucune revendication n’a, pour l’heure, été communiquée.

Deux explosions ont retenti, samedi 10 décembre, à 22 h 30 (heure locale, 20 h 30 à Paris) dans le quartier de Besiktas, situé dans la partie européenne d’Istanbul. Selon les premières constatations de la police qui a bouclé les lieux, il s’agit d’un attentat. Des voitures de police et des ambulances, toutes sirènes hurlantes, sont sur les lieux.

Le dernier bilan fourni par le ministère de la santé fait état de 15 morts et de 69 blessés. Un peu plus tôt, le président Recep Tayyip Erdogan, a annoncé dans un communiqué que plusieurs personnes avaient été tuées lors de ces attaques, sans avancer de chiffre. « Nous avons assisté, ce soir à Istanbul, à la manifestation la plus hideuse du terrorisme », avait-il simplement ajouté.

Perçues à plusieurs kilomètres à la ronde, les détonations ont eu lieu aux abords du stade de football Vodafone Arena et du Parc de Macka, sur une artère fréquentée de la ville des bords du Bosphore. Des témoins ont affirmé avoir entendu des salves d’armes à feu juste après les explosions.

Dans un premier temps, une voiture piégée a explosé à proximité de véhicules de la police déployés non loin du stade. La charge était si forte qu’une lueur rouge a embrasé le ciel. L’autre détonation aurait eu lieu dans le parc et pourrait être l’œuvre d’un kamikaze.

L’attaque survenue non loin de l’enceinte sportive a eu lieu plus d’une heure après la fin du match entre les clubs de Besiktas et de Bursaspor. Les fans étaient partis et les policiers en faction s’apprêtaient à faire de même lorsque l’explosion s’est produite.
De nombreux attentats meurtriers

Ces attaques s’inscrivent dans une suite d’attentats meurtriers subis par la Turquie ces seize derniers mois. L’attentat le plus sanglant a été perpétré le 20 août à Gaziantep, au sud du pays, par un kamikaze qui a activé sa ceinture d’explosifs au milieu d’une fête de mariage. Cinquante et une personnes ont été tuées. Attribuée à l’organisation Etat islamique (EI), elle n’a jamais été revendiquée.

Autres actualités

16 - Février - 2019

« Ce qui est reproché à Bruxelles dans le dossier de l’huile de palme »

La vie bruxelloise n’est pas une sitcom. Dans le registre de l’environnement, les acteurs qui gravitent autour des institutions européennes ont beau être...

15 - Février - 2019

« Crimes contre l’humanité » : le Syrien arrêté mardi en France va être présenté à un juge d’instruction

Un Syrien, soupçonné notamment de crimes contre l’humanité entre 2011 et 2013 dans son pays, a été déféré au parquet de Paris,...

15 - Février - 2019

Coup de froid entre la Russie et la Biélorussie

Qu’est-ce qui a bien pu mettre Alexandre Loukachenko dans un tel état ? Depuis plusieurs semaines, le président biélorusse multiplie les déclarations...

14 - Février - 2019

« Tel qu’il est, l’Iran est aussi notre création »

ohn Bolton, le conseiller de Donald Trump pour la sécurité, disait récemment que la République islamique d’Iran n’atteindrait pas les 40 ans. Elle y est et...

14 - Février - 2019

« Crimes contre l’humanité » : trois Syriens arrêtés en France et en Allemagne

C’est un événement sans précédent depuis le début de la guerre en Syrie, en 2011. Pour la première fois, trois membres des services de...