Le président américain menace l’ex-chef du FBI

13 - Mai - 2017

Le président américain menace l’ex-chef du FBI

Le moment choisi par Donald Trump pour limoger James Comey soulève les interrogations.
Il faut reconnaître à Donald Trump une constance : sa capacité à ajouter du trouble à des situations déjà compliquées. Il en a apporté une nouvelle fois la preuve ces derniers jours, à propos de la controverse liée au limogeage brutal du directeur du FBI, mardi 9 mai. Interrogé par la chaîne américaine NBC jeudi 11, le président a porté un coup définitif à la thèse jusqu’alors défendue par la Maison Blanche pour justifier le renvoi de James Comey. Avant de menacer à mots à peine couverts ce dernier vendredi matin, dans un message publié sur son compte Twitter.
Mardi, le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, avait mis en avant une initiative du ministère de la justice dont le président n’aurait été que l’exécuteur. Selon ses dires, M. Trump avait pris connaissance un jour plus tôt de critiques de l’attorney général des Etats-Unis, Jeff Sessions, et de son adjoint, Rod Rosenstein. Ces critiques portaient sur la gestion, contestée, d’une enquête de 2016 visant l’adversaire démocrate de M. Trump à la présidentielle, Hillary Clinton. Le président avait officiellement limogé M. Comey sur cette base, étayée par un mémo daté du 9 mai et rédigé par M. Rosenstein. Ce dernier, présenté par M. Spicer comme le principal instigateur de l’éviction, n’avait été confirmé dans ses fonctions d’adjoint que deux semaines plus tôt.
Mercredi, la porte-parole adjointe, Sarah Huckabee Sanders, avait ensuite esquissé une autre piste en dépeignant un président décidé, « dès son élection », à se passer des services du directeur de la police fédérale. M. Trump a renchéri jeudi. « J’allais le limoger quelles que soient les recommandations. C’est un frimeur, un m’as-tu-vu », a-t-il assuré, ajoutant que la police fédérale était depuis un an « dans la tourmente » par la faute de M. Comey.
Le moment choisi par le président pour mettre un terme aux fonctions du directeur, nommé en 2013 pour dix ans, soulève les interrogations,

Autres actualités

11 - Mai - 2019

Le Bénin, nouvelle victime de la contagion djihadiste

Pour le Bénin, le double enlèvement de Français, le 1er mai dans le parc naturel de la Pendjari, frontalier du Burkina Faso, est une double mauvaise nouvelle. Et leur...

10 - Mai - 2019

La crise financière de l’Autorité palestinienne menace de déstabiliser la Cisjordanie

Gaza accapare l’attention au Proche-Orient. Mais en coulisses, l’alerte est aussi donnée au sujet de l’Autorité palestinienne. Isolée, affaiblie,...

10 - Mai - 2019

En Algérie, l’enjeu de la mobilisation pendant le ramadan

« Pendant ce mois, tout change. Nos activités de jour, on les fait de nuit, parce que ça demande un effort physique. Les gens ont moins d’énergie. Alors, on se...

09 - Mai - 2019

Sanctions contre l’Iran : le parrain chinois aux abonnés absents

Que fait le grand parrain chinois ? Après avoir été le principal appui de Téhéran face aux sanctions nucléaires internationales, entre 2012 et 2015,...

09 - Mai - 2019

La Corée du Nord procède à de nouveaux tirs de « projectiles »

La Corée du Nord a procédé jeudi 9 mai à des tirs de projectiles, qui n’ont pas à ce stade été identifiés, a annoncé...