">

Le président sud-coréen, grand vainqueur des JO

24 - Février - 2018

Moon Jae-in a su profiter du moment olympique pour relancer le dialogue avec le Nord et éloigner le risque d’un conflit généralisé sur la péninsule.

Le président sud-coréen Moon Jae-in et son épouse Kim Jung-sook assistent à une épreuve de patinage de vitesse, à Gangneung, le 17 février. JOHN SIBLEY / REUTERS
Dimanche 25 février au soir, depuis la tribune du stade olympique de Pyeongchang – qui sera démonté quelques mois plus tard –, le président sud-coréen, Moon Jae-in, pourra se féliciter d’avoir réussi un double pari. Il aura fait des Jeux d’hiver un succès et il aura surtout largement contribué à une pause, qu’il espère prolonger, dans une crise avec son voisin du Nord ayant fait planer un risque de conflit généralisé sur la péninsule.
De quoi soigner une popularité qui se maintient à plus de 60 % malgré un dossier nord-coréen considéré par les observateurs comme le plus à risque pour son administration. La crise l’oblige à avancer sur une voie étroite, entre sa volonté de relancer le dialogue intercoréen et la nécessité de ménager un allié américain pour qui « toutes les options sont sur la table ».

M. Moon aura à ses côtés, pour la cérémonie de clôture, des représentants nord-coréen et américain – en l’occurrence Kim Yong-chol, vice-président du Parti du travail et responsable des affaires sud-coréennes, et Ivanka Trump, fille et conseillère du président Donald Trump –, illustration du délicat équilibre qu’il tient depuis son élection en mai 2017 et de son engagement à organiser des « Jeux de la paix ».
Avancées rapides
Durant l’été et l’automne 2017, lorsque Pyongyang a procédé à quatre tirs de missiles balistiques intercontinentaux et à un essai nucléaire, et que Donald Trump a joué la surenchère verbale, M. Moon a su se montrer ferme sans jamais fermer la porte aux discussions. Lorsque le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, a évoqué le 1er janvier dans son discours de la nouvelle année la possibilité d’un dialogue, les avancées ont été rapides : rétablissement des lignes de communication d’urgence coupées depuis deux ans, organisation de la venue d’athlètes du Nord aux JO.

étroite, entre sa volonté de relancer le dialogue intercoréen et la nécessité de ménager un allié américain pour qui « toutes les options sont sur la table ».

M. Moon aura à ses côtés, pour la cérémonie de clôture, des représentants nord-coréen et américain – en l’occurrence Kim Yong-chol, vice-président du Parti du travail et responsable des affaires sud-coréennes, et Ivanka Trump, fille et conseillère du président Donald Trump –, illustration du délicat équilibre qu’il tient depuis son élection en mai 2017 et de son engagement à organiser des « Jeux de la paix ».
Avancées rapides
Durant l’été et l’automne 2017, lorsque Pyongyang a procédé à quatre tirs de missiles balistiques intercontinentaux et à un essai nucléaire, et que Donald Trump a joué la surenchère verbale, M. Moon a su se montrer ferme sans jamais fermer la porte aux discussions. Lorsque le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, a évoqué le 1er janvier dans son discours de la nouvelle année la possibilité d’un dialogue, les avancées ont été rapides : rétablissement des lignes de communication d’urgence coupées depuis deux ans, organisation de la venue d’athlètes du Nord aux JO.

« Beaucoup de Coréens ont eu peur d’un conflit armé en 2017, en raison notamment de l’attitude très agressive..

Autres actualités

09 - Juillet - 2018

A Bamako, les deux principaux candidats à la présidentielle malienne mobilisent les foules

Vingt-quatre personnes se présentent au premier tour du scrutin du 29 juillet. Ibrahim Boubacar Keïta et Soumaïla Cissé sont favoris. Plus de 60 000 personnes ont...

07 - Juillet - 2018

« Le Tigre », général chéri des Russes et symbole de la résurrection militaire du régime syrien

Le brigadier-général Souhaïl Al-Hassan a donné fin juin le départ de l’offensive contre la région de Deraa. Le 6 juillet au soir, ses troupes...

07 - Juillet - 2018

Somalie : plusieurs morts dans un attentat perpétré par les Chabab contre le ministère de la sécurité

Les Chabab, un groupe armé affilié à Al-Qaida, a revendiqué l’attaque dans un communiqué. Deux explosions suivies d’une fusillade ont...

06 - Juillet - 2018

Entre Orban et le SPD, le grand écart de Merkel

Hongrie, Autriche et Italie mettent en garde contre le refoulement de demandeurs d’asile par l’Allemagne.   C’est un compromis qui devrait sauver – au moins...

06 - Juillet - 2018

Brexit : « Le “fuck business” de Boris Johnson risque de se retourner en “fuck Britain” »

Le vibrionnant ministre britannique s’attire les foudres des milieux d’affaires, qui avertissent qu’un « hard Brexit » sans transition ni aménagement se...