Le président ukrainien Petro Porochenko réaffirme sa volonté d’organiser un référendum sur l’OTAN

02 - Février - 2017

Le président ukrainien Petro Porochenko réaffirme sa volonté d’organiser un référendum sur l’OTAN

Le chef de l’Etat ukrainien Petro Porochenko réaffirme sa volonté d’organiser un référendum sur l’adhésion de son pays à l’OTAN.
« En tant que président, je suis guidé par l’opinion de mon peuple et je tiendrai un référendum sur la question de l’adhésion à l’OTAN », précise-t-il, jeudi 2 février, dans un entretien au groupe de presse allemand Funke Mediengruppen (quotidiens régionaux, dont le journal Berliner Morgenpost).
« Ce qui compte pour moi, c’est l’opinion de la population ukrainienne », ajoute-t-il. « Il y a quatre ans, 16 % [des gens] étaient en faveur d’une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Maintenant, ce sont 54 %. »
Petro Porochenko a déjà fait part par le passé de son intention de consulter les Ukrainiens sur ce sujet. Il n’a toutefois fixé aucun calendrier.
Bras de fer avec Moscou
L’Ukraine exprime le souhait de rejoindre l’OTAN depuis qu’un gouvernement prooccidental a été constitué en février 2014, après le soulèvement du Maïdan, l’annexion le mois suivant de la Crimée par la Russie et le déclenchement d’un conflit meurtrier dans l’Est séparatiste.
Moscou n’a eu de cesse de son côté de dénoncer le rapprochement de l’OTAN de ses frontières, malgré les promesses de non-élargissement formulées, selon la Russie, lors de l’effondrement du bloc de l’Est.
Des combats, les plus violents depuis la trêve obtenue en décembre, se déroulent depuis plusieurs jours sur la ligne de front dans l’est de l’Ukraine, opposant soldats ukrainiens et rebelles prorusses.
Kiev et l’OTAN accusent la Russie de fournir des soldats et des armes aux séparatistes opposés aux soldats ukrainiens dans l’est de l’Ukraine, où 10 000 personnes ont été tuées depuis avril 2014. Moscou dément toute implication.
Ils interviennent alors que le nouveau président américain Donald Trump prône un rapprochement avec Moscou, accusé par l’UE et Kiev de soutenir les rebelles malgré ses dénégations.

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