Le régime syrien et l’Etat islamique accusés d’avoir utilisé des armes chimiques

12 - Novembre - 2016

Le régime syrien et l’Etat islamique accusés d’avoir utilisé des armes chimiques

Le conseil exécutif de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques réclame des inspections concernant « l’armement, le stockage, la livraison et l’utilisation d’agents toxiques en tant qu’armes ».
Une condamnation inédite. Pour la première fois depuis le début du conflit en Syrie, le conseil exécutif de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a condamné vendredi 11 novembre le régime syrien et l’organisation Etat islamique (EI) pour leur utilisation d’armes chimiques contre des civils. L’organisation internationale, sise à La Haye, a ainsi demandé de nouvelles inspections sur le terrain.

Le conseil a exprimé de « graves inquiétudes » au sujet des conclusions d’une enquête réalisée par des experts des Nations unies et de l’OIAC. Proposée par l’Espagne, la résolution « condamne dans les termes les plus forts » l’utilisation d’armes chimiques dans le pays et appelle « toutes les parties identifiées » dans le rapport à « arrêter immédiatement tout recours » à ce genre d’armes.

Le texte demande notamment à l’OIAC de mener, aussi vite que possible, des inspections concernant « l’armement, le stockage, la livraison et l’utilisation d’agents toxiques en tant qu’armes ».
« Détermination claire de la communauté internationale »

Le Joint Invetigative Mechanism (JIM), créé en commun par l’ONU et l’OIAC, avait établi fin octobre que l’armée syrienne avait procédé à une attaque chimique sur trois localités en 2014 et 2015. Le JIM avait également accusé l’EI d’avoir utilisé du gaz moutarde à Marea, dans le nord de la Syrie, en août 2015.

« Cette décision confirme que le régime Assad et Daech [acronyme arabe de l’EI] sont responsables d’avoir utilisé des armes chimiques abominables contre des civils, a réagi dans un communiqué le ministre des affaires étrangères britannique, Boris Johnson. Il y a une détermination claire au sein de la communauté internationale pour demander des comptes à ceux qui ont utilisé ces armes

 

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