Le risque d’une escalade entre Trump et Kim Jong-un

11 - Avril - 2017

Le risque d’une escalade entre Trump et Kim Jong-un

Le Japon et la Corée du Sud s’inquiètent de la confrontation en cours entre les Etats-Unis et la Corée du Nord

L’envoi, au large de la péninsule coréenne, du porte-avions USS Carl Vinson et de la flottille qui l’accompagne suscite l’inquiétude en Corée du Sud et au Japon. Peu avant les célébrations de l’anniversaire de la naissance du fondateur de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), Kim Il-sung, le 15 avril – date qui donne généralement lieu à une démonstration de puissance militaire par la Corée du Nord –, tout est en place pour un bras de fer entre Pyongyang et Washington. D’autant plus que se poursuivent parallèlement les plus importantes manœuvres militaires annuelles américano-sud-coréennes, qui sont perçues par Pyongyang comme la préparation à une invasion. Avec à la clé une nouvelle flambée de tensions dans la région.
Le déploiement du porte-avions, accompagné de deux destroyers lanceurs de missiles et d’un croiseur, suit de quelques jours les frappes américaines sur une base aérienne en Syrie. Il est un message clair à Pyongyang : les Etats-Unis n’écartent pas l’option militaire. Selon le commandement américain, la présence au large de la péninsule du groupe aéronaval est une « mesure de précaution » compte tenu des « provocations de Pyongyang ». « Nous tiendrons les Etats-Unis pleinement responsables des conséquences catastrophiques entraînées par leur action outrageuse », a rétorque la Corée du Nord, lundi 10 avril.
A la veille de la visite en Floride du président chinois Xi Jinping, le 6 avril, le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson avait déclaré que les Etats-Unis étaient prêts à agir seuls « si la Chine n’est pas capable de se coordonner avec nous pour contrer les ambitions nucléaires nord-coréennes ». Au cours du week-end, il a précisé à la chaîne de télévision CBS News que l’action militaire contre la Syrie était « un signal de la réponse à laquelle devaient s’attendre d’autres pays présentant un danger ».

Autres actualités

06 - Avril - 2019

En Algérie, sans Bouteflika, les manifestants réclament le départ de ceux « qui ont mangé le pays »

« Le pays, c’est le nôtre, on fait ce qu’on veut. » Sur la place Maurice-Audin engorgée, la foule est bloquée. Une femme soulève son enfant de...

05 - Avril - 2019

Rwanda : la bataille des archives entre historiens et militaires français

C’est l’histoire d’une double trahison et, peut-être, d’un rendez-vous manqué avec l’histoire. Tout commence il y a un an, lorsque, après la...

05 - Avril - 2019

Afrique du Sud : 50 ans après, des pendus de l’apartheid reposent enfin en paix

Pulane Koboekae, 66 ans, regarde fixement les sept cordes de pendus placées au-dessus de la trappe de la prison centrale de Pretoria : son frère Richard Motsoahae, 23 ans, a...

04 - Avril - 2019

Le patron de l’ONU en Libye pour « soutenir le processus politique »

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est rendu mercredi 3 avril dans la capitale libyenne pour sa première visite dans ce pays depuis sa...

04 - Avril - 2019

Abdelaziz Bouteflika : des amis, une fratrie et des relents de corruption

A son arrivée à la tête de l’Etat, en 1999, Abdelaziz Bouteflika a une connaissance très limitée du personnel du système algérien, dont il a...