Le scénario rocambolesque de l’attaque de l’ambassade nord-coréenne à Madrid
Après plus d’un mois d’investigation, le juge chargé de l’enquête sur l’attaque perpétrée, le 22 février, à l’ambassade de Corée du Nord, à Madrid, a levé le secret de l’instruction. Et les détails, rendus publics mardi 26 mars, ne font qu’épaissir l’énigme entourant le vol de matériel informatique réalisé par un « commando » de dix hommes, en plein jour et après avoir séquestré durant quatre heures le personnel diplomatique nord-coréen.
Selon l’ordonnance judiciaire, l’attaque a été pilotée par un citoyen mexicain résidant aux Etats-Unis, Adrian Hong Chang, lequel a quitté l’Espagne immédiatement après l’attaque, et pris un vol depuis Lisbonne pour l’aéroport de Newark, près de New York. Cinq jours plus tard, il serait entré en contact avec le FBI afin d’offrir les informations dont il disposait, et aurait soutenu qu’un des membres de l’ambassade était prêt à faire défection.