Les électeurs taïwanais sanctionnent la présidente indépendantiste, qui quitte la tête de son parti

24 - Novembre - 2018

irant immédiatement la leçon d’une sévère défaite de son parti aux élections locales qui se sont déroulées samedi 24 novembre, la présidente de Taïwan, Tsai Ing-wen, a annoncé dans la soirée qu’elle démissionnait de la présidence de son parti, le Parti démocratique progressiste (DPP). Ce parti qui, officiellement, prône l’indépendance de l’île par rapport à la Chine, connaît donc deux ans après son arrivée au pouvoir une crise majeure.
En revanche, la Chine, qui ne reconnaît pas Taïwan, qu’elle considère comme une de ses provinces, ne peut que se réjouir. Le parti le plus conciliant à son égard, le KMT (parti nationaliste chinois) a annoncé avoir remporté 15 des 22 grandes villes et comtés alors qu’il n’en détenait que six au départ. En revanche le DPP, qui était à la tête de 13 villes et comtés, n’en dirige plus que six. Il perd notamment la mairie de Kaohsiung, la deuxième ville du pays, qui était son fief depuis vingt ans. Le vainqueur est un outsider du KMT, Han Kuo-yu, parfois surnommé le « Trump taïwanais » en raison de la campagne populiste qu’il a menée, parvenant à passer pour un nouveau venu, ce qui est loin d’être le cas.

Autres actualités

28 - Août - 2017

Angola : Lourenço, un président dans l’ombre de dos Santos

L’ex-ministre de la défense aura un contrôle limité sur l’appareil d’Etat. Joao Lourenço, le 23 août à Luanda. Crédits : Au...

26 - Août - 2017

Trump dans le piège afghan

Le revirement du président américain, qui a annoncé vouloir poursuivre l’intervention militaire sur le sol afghan, risque d’entraîner son pays dans une...

26 - Août - 2017

Fragile unité à Barcelone après les attentats

Le rassemblement samedi en présence du roi Felipe VI vise à montrer un afficher uni. Il risque pourtant de voler en éclat avec le référendum sur...

25 - Août - 2017

Le pouvoir saoudien recourt à la politique de la terre brûlée contre les rebelles chiites d’Awamiya

La localité, située à l’est du royaume, épicentre de la révolte de 2011, a été vidée de sa population et partiellement rasée....

25 - Août - 2017

En Angola, le nouveau président s’appelle Lourenço mais l’économie rime avec dos Santos

Joao Lourenço doit relancer une économie lourdement touchée par la chute des cours du pétrole et, surtout, par la prédation du clan de son...