">

Les élections de mi-mandat, un « référendum » à risques pour Donald Trump

30 - Août - 2018

Si le Parti démocrate espère récupérer le contrôle de la Chambre des représentants, le Sénat paraît plus difficile à conquérir. Côté républicains, les pro-Trump ont dominé les primaires.

 

Donald Trump ne figurera pas sur les bulletins de vote, mais les élections de mi-mandat, le 6 novembre, n’en seront pas moins un référendum sur son nom. « C’est toujours le cas pour l’administration en place, mais ce le sera encore plus cette année, compte tenu des passions que suscite Donald Trump », confirme Henry Olsen, spécialiste du Parti républicain au sein de l’Ethics and Public Policy Center, un think tank de Washington.
Le président des Etats-Unis a d’ailleurs prévu de parcourir sans relâche le pays jusqu’au scrutin pour tenter de faire obstacle à une potentielle vague démocrate dont la hauteur sera déterminante pour la suite de son mandat.
Les élections à mi-course sont traditionnellement défavorables au parti au pouvoir. Pour l’instant, celles de 2018 ne semblent pas devoir déroger à la règle, du moins pour ce qui concerne la Chambre des représentants. Le Parti démocrate peut espérer remporter les 23 sièges qui lui manquent pour en reprendre le contrôle. Le renouvellement partiel du Sénat contrarie en revanche l’ambition d’un contrôle total du Congrès, puisqu’il implique un nombre important de sortants démocrates (26 contre 9 seulement pour les républicains), y compris dans une dizaine d’Etats remportés très largement par Donald Trump en 2016.
Le président des Etats-Unis a pourtant des arguments à faire valoir, à commencer par la santé éclatante de l’économie américaine. Donald Trump peut aussi mettre en avant la perspective d’un Parti républicain rassemblé autour de sa personne. A de très rares exceptions, les quelques voix critiques se sont tues, comme celle de John McCain, décédé le 25 août, ou sont en passe de quitter le Congrès, renonçant à affronter la base du président dans les urnes.
Parmi les sympathisants conservateurs, la cote de popularité du magnat de l’immobilier est en effet l’une des plus fortes jamais enregistrées à ce point d’un premier mandat. Cet électorat reste majoritairement indifférent...

Autres actualités

21 - Octobre - 2019

En Belgique, les socialistes entrouvrent la porte à une coalition avec l’alliance néoflamande

Paul Magnette a été élu, samedi 19 octobre, à la présidence du Parti socialiste francophone belge avec 95,4 % des voix. L’ancien ministre-président...

20 - Octobre - 2019

La contestation gagne de l’ampleur au Liban, pour la quatrième journée de manifestations

De plus en plus nombreux, des centaines de milliers de Libanais ont manifesté, dimanche 20 octobre, dans une ambiance festive pour réclamer, du Nord au Sud du pays, le départ...

19 - Octobre - 2019

Au Mexique, la libération forcée d’un fils d’« El Chapo » embarrasse le gouvernement

La polémique ne cessait d’enfler au Mexique au lendemain de la libération, jeudi 17 octobre, d’un des fils du célèbre narcotrafiquant Joaquin Guzman, alias...

19 - Octobre - 2019

En RDC, l’Eglise catholique se lance dans la bataille anticorruption

C’est un nouveau combat qu’entame Isidore Ndaywel e Nziem, 75 ans, intellectuel respecté, à la tête du Comité laïc de coordination (CLC). Ce collectif...

18 - Octobre - 2019

Brexit : le miracle de Bruxelles se reproduira-t-il à Westminster ?

Un petit miracle a eu lieu, jeudi 17 octobre à Bruxelles. Le premier ministre britannique, Boris Johnson, est parvenu, en une semaine à peine de négociations, à...