Les forces américaines en Syrie repoussent une offensive des troupes pro-Assad

09 - Février - 2018

La coalition internationale conduite par Washington a bombardé des partisans du régime partis à l’assaut d’une région défendue par les Forces démocratiques syriennes.

Le général américain Jamie Jarrord (à g.) et Muhammed Abu Adeel, commandant du conseil militaire de Manbij, au nord de la Syrie, le 7 février. SUSANNAH GEORGE / AP

C’est le premier accrochage d’envergure entre les forces américaines et les forces prorégime depuis que les Etats-Unis ont annoncé leur intention, à la mi-janvier, de prolonger leur présence militaire dans l’est de la Syrie. Dans la nuit de mercredi 7 à jeudi 8 février, la coalition internationale anti-djihadistes conduite par Washington a aidé les Forces démocratiques syriennes (FDS), la milice kurdo-arabe à laquelle elle est alliée, à repousser une attaque de paramilitaires loyalistes dans la province de Deir ez-Zor.
Les deux camps avaient contribué chacun de leur côté, fin 2017, à chasser l’organisation Etat islamique (EI) de cette région riche en hydrocarbures. La confrontation, qui a causé entre 45 et 100 morts dans les rangs des assaillants, a été qualifiée d’« agression » et de « massacre » par Damas. Même si un porte-parole du Pentagone a affirmé que Washington « ne cherche pas un conflit avec le régime », les partisans de Bachar Al-Assad ont promis de se venger.
Les hostilités ont débuté lorsque des combattants affiliés au régime Assad ont franchi l’Euphrate, en violation de l’accord russo-américain qui fait du fleuve une ligne de démarcation : à l’ouest, les progouvernementaux, soutenus par Moscou, et à l’est, les FDS, appuyés par les Etats-Unis. Plusieurs centaines d’hommes, équipés de tanks, de mortiers et de canons de campagne, ont pris part à l’offensive, visant le secteur de Khasham, qui abrite à la fois le quartier général des FDS et un important gisement pétrolier.
Fiasco sanglant pour les prorégime
Selon le Centcom, le commandement de l’armée américaine pour le Moyen-Orient, les forces kurdo-arabes ont commencé à riposter après qu’une vingtaine d’obus se sont écrasés à 500 mètres de leurs positions. Les conseillers de la coalition anti-EI, qui sont principalement des soldats américains, ont participé à la défense de la base au moyen de frappes aériennes et de tirs d’artillerie.

Autres actualités

08 - Août - 2018

Après « l’attentat » contre Maduro, le pouvoir vénézuélien s’en prend à l’opposition

L’Assemblée constituante qui, avec le président, tient les rênes du pays, va entamer une procédure pour poursuivre des députés de l’opposition...

07 - Août - 2018

Bruxelles activera sa loi de blocage pour protéger les entreprises européennes en Iran

Les mesures annoncées ouvrent notamment des droits à l’indemnisation – à fixer par un juge – pour les dommages qui seraient causés par ces sanctions....

07 - Août - 2018

La Slovaquie impliquée dans le kidnapping d’un Vietnamien en Allemagne

Selon les enquêteurs allemands, l’ancien cadre communiste Trinh Xuan Thanh a quitté l’Europe avec ses ravisseurs à bord d’un avion affrété par...

07 - Août - 2018

Côte d’Ivoire : le président Ouattara annonce l’amnistie de Simone Gbagbo

Environ 800 personnes, dont les condamnations sont liées à « la crise post-électorale de 2010 », ont été graciées au nom de la...

06 - Août - 2018

Au Brésil, Lula investi candidat à la présidentielle, Fernando Haddad confirmé comme colistier

Le Parti des travailleurs a confirmé dimanche soir le ticket Luiz Inacio Lula da Silva-Fernando Haddad pour la présidentielle alors que la justice s’apprête à...