« Les jeunes Libanais ont moins de réticences que leurs aînés à renverser la table »

22 - Octobre - 2019

Depuis jeudi, un mouvement de contestation d’une ampleur inédite paralyse le Liban, après l’annonce d’une taxe sur les appels effectués via WhatsApp, censée renflouer un peu les finances exsangues du pays. Lundi, le premier ministre libanais, Saad Hariri, a annoncé l’adoption d’une série de réformes et du budget 2020, retardés ou bloqués par les divisions au sein de la coalition gouvernementale. Lors d’un tchat, Benjamin Barthe, correspondant du Monde à Beyrouth, a répondu aux questions des internautes du Monde.fr.
Djamila : il semble que ces manifestations soient multiconfessionnelles. Si c’est le cas, est-ce nouveau ?
Benjamin Barthe : Ce n’est pas complètement nouveau. Les manifestations antisystème de l’été 2015, déclenchées par la crise de la collecte des ordures, précurseur du mouvement de protestation auquel on assiste aujourd’hui, avaient déjà une dimension multiconfessionnelle. La caractéristique principale de la révolte actuelle, outre son ampleur, réside dans sa diffusion géographique. Ce ne sont pas seulement les Beyrouthins qui manifestent, comme c’était le cas en 2015, mais aussi les gens de Tripoli, au Nord, une ville à majorité sunnite, de Tyr, au Sud, qui est à majorité chiite, des localités de la montagne chrétienne et druze, au Nord et à l’Est.

Autres actualités

16 - Décembre - 2017

Autriche : l’extrême droite pourrait obtenir les ministères de l’intérieur et de la défense

Deux mois après les législatives, le conservateur Sebastian Kurz et le chef de l’extrême droite Heinz-Christian Strache sont parvenus assez facilement à un accord...

15 - Décembre - 2017

Au Yémen, la guerre secrète de l’armée américaine contre Al-Qaida

Les Etats-Unis ont multiplié cette année les opérations pour faire reculer l’organisation djihadiste qui avait prospéré dans l’ombre du conflit...

15 - Décembre - 2017

Brexit : l’UE ouvre un nouveau cycle de négociations

La première ministre britannique avait appelé la veille les Vingt-sept à engager « le plus vite possible » des discussions sur leurs futures relations...

14 - Décembre - 2017

Adel Al-Joubeir : « Les Etats-Unis restent un négociateur honnête »

Dans un entretien au « Monde », le ministre saoudien des affaires étrangères dit regretter la décision américaine sur Jérusalem, tout en estimant...

14 - Décembre - 2017

Brexit : le plus dur reste à négocier entre Londres et les capitales européennes

Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE doivent entériner, vendredi, l’accord sur les modalités du divorce finalisé au forceps le 8 décembre. Mais la...