« Les jeunes Libanais ont moins de réticences que leurs aînés à renverser la table »

22 - Octobre - 2019

Depuis jeudi, un mouvement de contestation d’une ampleur inédite paralyse le Liban, après l’annonce d’une taxe sur les appels effectués via WhatsApp, censée renflouer un peu les finances exsangues du pays. Lundi, le premier ministre libanais, Saad Hariri, a annoncé l’adoption d’une série de réformes et du budget 2020, retardés ou bloqués par les divisions au sein de la coalition gouvernementale. Lors d’un tchat, Benjamin Barthe, correspondant du Monde à Beyrouth, a répondu aux questions des internautes du Monde.fr.
Djamila : il semble que ces manifestations soient multiconfessionnelles. Si c’est le cas, est-ce nouveau ?
Benjamin Barthe : Ce n’est pas complètement nouveau. Les manifestations antisystème de l’été 2015, déclenchées par la crise de la collecte des ordures, précurseur du mouvement de protestation auquel on assiste aujourd’hui, avaient déjà une dimension multiconfessionnelle. La caractéristique principale de la révolte actuelle, outre son ampleur, réside dans sa diffusion géographique. Ce ne sont pas seulement les Beyrouthins qui manifestent, comme c’était le cas en 2015, mais aussi les gens de Tripoli, au Nord, une ville à majorité sunnite, de Tyr, au Sud, qui est à majorité chiite, des localités de la montagne chrétienne et druze, au Nord et à l’Est.

Autres actualités

28 - Janvier - 2017

La rivalité Maroc-Algérie au cœur du 28e Sommet de l’Union africaine

Les chefs d’Etat du continent, réunis en Ethiopie les 30 et 31 janvier, doivent notamment se prononcer sur un retour du Maroc dans l’organisation panafricaine Rarement...

28 - Janvier - 2017

Donald Trump amorce un repli américain

La nouvelle administration multiplie les signaux d’un unilatéralisme dépouillé de considérations diplomatiques. Une semaine seulement après avoir...

27 - Janvier - 2017

Le protectionnisme de Trump s’appuie sur une vision dépassée de l’économie

L’affaire n’a pas traîné. A peine investi, Donald Trump a mis en œuvre ses promesses et décidé de placer le protectionnisme au cœur de sa...

27 - Janvier - 2017

Gambie : le président Adama Barrow rentre enfin à Banjul, accueilli par une foule en liesse

Elu le 1er décembre 2016, le nouveau chef de l’Etat est revenu dans son pays, après onze jours d’exil, le temps que l’ex-président Jammeh accepte de quitter...

26 - Janvier - 2017

Trump lance son offensive contre le Mexique et les sans-papiers

Le nouveau président a décidé par décret la construction « immédiate » d’un mur à la frontière mexicaine, et ordonné de...