">

Les jeux de miroir entre la Ligue, en Italie, et le Rassemblement national

29 - Août - 2018

Marine Le Pen espère bénéficier d’un « effet Salvini » dans la campagne pour le scrutin européen de mai 2019

 

Un accent estival plane encore sur l’extrême droite française. Alors que la plupart des chefs de parti d’opposition à Emmanuel Macron ont repris leurs éléments de langage de rentrée le dernier week-end d’août, Marine Le Pen, elle, tweetait en italien.
« Sostegno a Matteo Salvini », a-t-elle posté, dimanche 26 août, dans un message de « soutien » au ministre de l’intérieur italien (Ligue, extrême droite), sans manquer de dénoncer au passage le « gouvernement des juges » qui voudraient « retirer le pouvoir au peuple » et « pas qu’en France ». Désormais sous le coup d’une enquête judiciaire dans son propre pays pour « séquestrations, arrestations illégales et abus de pouvoir », Matteo Salvini venait d’accepter de laisser finalement débarquer à Catane les quelque 150 migrants secourus par les gardes-côtes italiens… puis bloqués une semaine au port, à bord de leur patrouilleur. Le Rassemblement national (RN), lui, devra attendre le 26 septembre pour connaître l’issue de son recours contre la saisie par la justice française de ses 2 millions d’euros d’aides publiques, dans le cadre de l’enquête sur l’utilisation des fonds européens par l’ex-Front national.

Salvini-Le Pen, même combat : voilà donc en substance le message envoyé par la présidente du RN, saisissant une nouvelle occasion de s’afficher aux côtés du « parti frère » transalpin, comme elle le présente si souvent à la tribune. Et ce d’autant plus depuis que le score historique de la Ligue italienne au scrutin de mars (17,4 %) a permis à son leader de jouer un rôle incontournable dans la formation du gouvernement, dont il est le vice-président, aux côtés de son allié du mouvement 5 étoiles, Luigi Di Maio.
Fondamentaux du Front national
Il n’y a pas si longtemps, les inspirations marinistes de Matteo Salvini étaient autrement plus soulignées que l’inverse, lui qui a collé...

Autres actualités

23 - Octobre - 2019

Bolivie : face à la grève générale lancée par l’opposition, Evo Morales dénonce un coup d’Etat

Pour le président bolivien, c’est un « coup d’Etat ». Dans sa première déclaration publique depuis le scrutin présidentiel de dimanche, le...

23 - Octobre - 2019

Des procureurs internationaux demandent une enquête sur l’Afghanistan

Carla del Ponte, Richard Goldstone, Stephen Rapp, David Crane et Benjamin Ferencz, ont demandé aux juges de la CPI d’autoriser l’ouverture d’une enquête sur les...

22 - Octobre - 2019

Au Canada, la victoire étriquée de Justin Trudeau

Le marathon de meetings aura donc été salvateur. Le premier ministre sortant, Justin Trudeau, chef de file du Parti libéral, que les sondages donnaient au...

22 - Octobre - 2019

« Les jeunes Libanais ont moins de réticences que leurs aînés à renverser la table »

Depuis jeudi, un mouvement de contestation d’une ampleur inédite paralyse le Liban, après l’annonce d’une taxe sur les appels effectués via WhatsApp,...

21 - Octobre - 2019

Brexit : en finir avec un mauvais feuilleton

Pirouettes, volte-face et coups de Trafalgar. En trois ans et demi, le Brexit a donné lieu à d’innombrables rebondissements, au point que le divorce ­entre le Royaume-Uni...