Les troubles meurtriers à Kinshasa en six questions

22 - Septembre - 2016

Les troubles meurtriers à Kinshasa en six questions

La capitale de la République démocratique du Congo est le théâtre de violences à caractère politique qui ont fait de nombreux morts depuis le 19 septembre. Voici les six points qui permettent de comprendre la crise congolaise.

Que se passe-t-il depuis le 19 septembre ?

Les affrontements entre jeunes et forces de l’ordre se poursuivaient, mercredi 21 septembre, pour la troisième journée de suite à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), où l’opposition réclame le départ du président Joseph Kabila et la tenue d’une élection présidentielle. Ces violences, les pires depuis janvier 2015, ont commencé lundi 19 septembre au matin, en marge d’une manifestation à l’appel du Rassemblement, une association de partis politiques d’opposition et de forces civiles. Constitué autour du vieil opposant Etienne Tshisekedi, récemment rentré au pays, le Rassemblement a voulu, à travers cette journée de manifestation, signifier symboliquement au président Joseph Kabila le début de son « préavis », à trois mois de la fin officielle de son second et, théoriquement, dernier mandat.

La marche a rapidement dégénéré en affrontements avec la police. L’opposition et le pouvoir se sont renvoyé la responsabilité des violences, qui ont fait « plus de 100 morts » selon le parti d’opposition Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et 32 selon le porte-parole de la police nationale. Lundi, plusieurs bâtiments de partis de la majorité ont été incendiés. Dans la nuit de lundi à mardi, dans ce que l’opposition perçoit comme des « représailles », trois sièges de partis de l’opposition ont été brûlés. Sont particulièrement concernés les quartiers du centre et du sud de Kinshasa, les plus pauvres de cette mégapole de 10 millions d’habitants. Les Kinois n’ont jamais aimé Joseph Kabila, qu’ils ont toujours considéré comme un « étranger » venu de l’est du pays.

Autres actualités

10 - Juin - 2017

Les nationalistes écossais mettent en sourdine la revendication de l’indépendance

Au lendemain du vote, Nicola Sturgeon, leader du Parti national écossais (SNP) et première ministre du gouvernement régional, a convenu, pour la première fois, que son...

09 - Juin - 2017

Législatives au Royaume-Uni : Theresa May perd sa majorité absolue

La première ministre comptait sur une large victoire aux élections afin d’avoir un mandat clair des Britanniques pour négocier le Brexit. Le Parti conservateur...

09 - Juin - 2017

L’ex-directeur du FBI dresse un portrait à charge de Donald Trump

Au cours de son audition au Sénat, James Comey, limogé le 9 mai par le président américain, n’a livré aucune information véritablement...

09 - Juin - 2017

La Turquie prend le parti du Qatar, mis au ban  par Riyad et ses alliés

La Turquie prend le parti du Qatar, mis au ban par Riyad et ses alliés Le soutien inconditionnel envers l’émirat pourrait accroître l’isolement...

08 - Juin - 2017

Etats-Unis : l’ex-directeur du FBI défie Donald Trump

James Comey, limogé par le président américain, doit être entendu jeudi par le Sénat à propos d’éventuelles complicités entre...