Liban : Saad Hariri chargé d’expédier les affaires courantes

30 - Octobre - 2019

Le président libanais Michel Aoun a chargé le premier ministre démissionnaire Saad Hariri d’expédier les affaires courantes du pays jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement, a annoncé le palais présidentiel mercredi 30 octobre. Mardi après-midi, au treizième jour d’une révolte populaire sans précédent contre l’ensemble de la classe politique, estimant qu’il se trouvait dans une impasse, M. Hariri a présenté la démission de son gouvernement. Celui-ci avait été formé en janvier.

M. Hariri, 49 ans, avait expliqué avoir voulu répondre « à la volonté de nombreux Libanais qui sont descendus dans la rue pour réclamer le changement » et appelé « tous les Libanais (…) à protéger la paix civile ». Sa démission n’était souhaitée ni par M. Aoun ni par son puissant allié le Hezbollah pro-iranien, seul parti encore armé au Liban, dont le dirigeant Hassan Nasrallah a mis en garde contre le risque de « chaos ».

Autres actualités

19 - Juin - 2018

Allemagne : l’autorité d’Angela Merkel remise en cause sur la question des migrants

Le ministre de l’intérieur, également chef des conservateurs bavarois, a accordé quinze jours à la chancelière allemande pour négocier une solution...

19 - Juin - 2018

Le pouvoir jordanien sous la pression de ses alliés du Golfe

Analyse. Les trois milliards de dollars d’aide promis par l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Koweït et le Qatar ont redonné une bouffée...

18 - Juin - 2018

En Colombie, le retour de la droite dure

Le président élu Ivan Duque, adversaire déclaré de l’accord de paix avec les FARC, entend « corriger » le texte.   Fidèle...

18 - Juin - 2018

« Les élections auront lieu le 23 décembre et le président Kabila respectera la Constitution »

Pour le ministre des affaires étrangères de RDC Léonard She Okitundu, le calendrier des législatives, provinciales et de la présidentielle sera respecté....

15 - Juin - 2018

L’organisation Etat islamique, du « califat » à la guérilla mondiale

Les habitants de Marawi (Philippines) retournent dans leur ville, le 19 avril, six mois après sa reprise à l’EI par les forces gouvernementales. Erik de Castro / REUTERS...