Macron et Trump se concertent à propos des armes chimiques en Syrie

28 - Juin - 2017

Macron et Trump se concertent à propos des armes chimiques en Syrie

La France et les Etats-Unis promettent une « réponse commune » en cas de nouvelle attaque au gaz de la part du régime de Damas.

Les présidents français et américains, Emmanuel Macron et Donald Trump, ont souligné, lors d’une conversation téléphonique mardi 27 juin, « la nécessité de travailler à une réponse commune » en cas d’attaque chimique semblable à celle menée par l’aviation syrienne, le 4 avril à Khan Cheikhoun (nord-ouest), qui a fait 88 morts.
En rétorsion de cette violation par Damas de ses engagements, l’armée américaine avait tiré deux jours plus tard 59 missiles contre la base d’Al-Chayrat près de Homs (centre), première intervention armée de Washington contre le régime de Bachar Al-Assad. Le porte-parole de la Maison Blanche avait indiqué lundi que la Syrie et son armée paieraient « le prix fort » en cas de récidive. L’administration américaine a toutefois apporté peu de précisions sur « de potentiels préparatifs d’une autre attaque chimique par le régime syrien d’Assad ».
Le président français, qui a par ailleurs invité son homologue américain à assister aux célébrations du 14-Juillet, montre sa détermination sur ce dossier très symbolique. A Versailles, le 29 mai, après ses échanges musclés avec Vladimir Poutine, Emmanuel Macron avait affirmé que la France était prête à mener, y compris seule, des frappes aériennes contre ceux qui utiliseraient l’arme chimique en Syrie. Il est revenu sur l’argument dans l’interview qu’il a donné le 22 juin au Figaro et à sept autres quotidiens européens. « Quand vous fixez des lignes rouges, si vous ne savez pas les faire respecter, vous décidez d’être faible », a-t-il déclaré, affirmant que si « nous savons en retracer la provenance, la France procédera à des frappes pour détruire les stocks d’armes chimiques identifiés ». Et de rappeler le précédent d’août 2013. Paris et Washington s’étaient dits prêts à punir le régime après les bombardements au gaz sarin de la Ghouta, dans la banlieue de Damas, qui avaient fait 1 500 morts. Mais l’administration.

Autres actualités

06 - Octobre - 2019

En Egypte, une nouvelle génération en colère descend dans la rue

Rongées par l’inquiétude, des dizaines de personnes attendent face au tribunal du district sud du Caire, sous la surveillance d’un contingent de policiers et...

04 - Octobre - 2019

Washington et Pyongyang reprennent leurs discussions

Sept mois auront été nécessaires pour dépasser l’échec. Après le sommet infructueux de février entre le président des Etats-Unis,...

04 - Octobre - 2019

Migrants : A Bruxelles, un débat miné par l’égoïsme des Etats

« Aucune nouvelle proposition nouvelle dans les 100 premiers jours » a annoncé aux députés européens Ylva Johansson, future commissaire européenne...

03 - Octobre - 2019

« Les années à venir ne seront pas aussi favorables à l’Allemagne que les dix années passées »

Les années à venir ne seront manifestement pas aussi favorables à l’Allemagne et à ses habitants que les dix années passées. Le pays est en effet...

03 - Octobre - 2019

Afrique du Sud-Nigeria : la coopération économique à l’épreuve des tensions xénophobes

Selon l’expression consacrée, l’Afrique du Sud et le Nigeria ont toujours eu le rôle de « locomotives » du continent. Les deux géants...