Malgré la pandémie due au coronavirus, Londres entame des négociations commerciales avec Washington
La pandémie ne décourage décidément pas les négociateurs. Alors que fin avril, l’Union européenne (UE) annonçait la conclusion d’un traité de libre-échange avec le Mercosur, une semaine plus tôt elle avait repris les discussions sur la relation future, post-Brexit, avec le Royaume-Uni. Des pourparlers qui n’ont débouché sur aucun accord.
Et Londres vient de confirmer qu’il n’abandonnait pas son espoir d’aboutir à un accord commercial « le plus vite possible » avec Washington. Les négociations commencent officiellement mardi 5 mai, lors d’un premier round de discussions qui devrait durer « environ deux semaines », a confirmé un porte-parole de Downing Street, lundi 4 mai.
L’ambition peut paraître baroque en pleine crise due au coronavirus des deux côtés de l’Atlantique – une esquisse du déconfinement ne devrait être rendue publique que dimanche 10 mai au Royaume-Uni –, sans compter l’élection présidentielle de novembre aux Etats-Unis. Pour autant, le gouvernement de Boris Johnson semble parfaitement sérieux : c’est Oliver Griffiths, haut fonctionnaire du ministère du commerce, qui présidera les discussions côté britannique, et une centaine d’experts sont censés l’assister pour des discussions qui se dérouleront en ligne.