May : « Le Brexit ne peut pas signifier une appartenance au marché unique »
May : « Le Brexit ne peut pas signifier une appartenance au marché unique »
La première ministre britannique détaille, dans un discours prononcé à Lancaster House, sa feuille de route pour la sortie du pays de l’Union européenne.
C’est l’heure de vérité pour Theresa May. La première ministre britannique dévoile mardi 17 janvier, dans un discours prononcé à Lancaster House, son plan pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE), près de sept mois après le vote historique en faveur du Brexit.
« Le gouvernement soumettra l’accord final à un vote des deux chambres du Parlement, a-t-elle déclaré. Le succès de l’UE est dans l’intérêt du Royaume-Uni. Nous ne voulons pas un délitement de l’UE. » Elle a ensuite signifié qu’un Brexit, qui se fera par « étapes », signifiera la sortie du marché unique mais elle réclame toutefois un « accès le plus grand possible ».
Depuis le vote du Brexit, les dirigeants européens avaient prévenu qu’il n’y aura pas d’accès possible au marché unique, sans respect du principe de libre circulation. Or pour Mme May, le contrôle de l’mmigration « c’est la leçon du vote du 23 juin ».
« Il faudra des compromis demandant de l’imagination des deux côtés », a-t-elle poursuivi en annonçant également qu’elle souhaite sortir de la cour de justice de l’Union européenne et de l’union douanière. Elle souhaite tout de même un nouvel accord douanier entre le Royaume-Uni et l’UE. « Pas d’accord avec l’UE sera préférable à un mauvais accord », a-t-elle prévenu à la fin de son discours. Ceux qui veulent « punir » le Royaume-Uni, commettrait un « acte calamiteux d’auto-mutilation », selon Mme May.