Nucléaire iranien : la mise en garde de Téhéran à Washington
Donald Trump avait menacé en janvier de sortir son pays de l’accord le 12 mai, à l’expiration d’un ultimatum lancé aux Européens pour durcir le texte.
Le président iranien, Hassan Rohani, a prévenu lundi 9 avril que la réponse de l’Iran à un éventuel retrait américain de l’accord de Vienne serait plus ferme que ne l’imaginent les Etats-Unis. Lors d’un discours retransmis en direct à la télévision à l’occasion de la « journée nationale de la technologie nucléaire », le chef de l’Etat a prévenu :
« L’Iran ne violera pas l’accord nucléaire mais si les Etats-Unis se retirent de cet accord, ils le regretteront certainement. Notre réponse sera plus ferme qu’ils ne l’imaginent et ils le constateront en moins d’une semaine. »
Le JCPOA (Joint Comprehensive Plan of Action – « Plan d’action global conjoint »), signé en juillet 2015 par l’Iran, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Union européenne, a mis en place un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d’une levée progressive des sanctions contre Téhéran. Il est censé empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique, mais Donald Trump estime qu’il n’apporte pas de garanties suffisantes pour la sécurité internationale.