Panne de la chaloupe en pleine mer : GOREE ECHAPPE AU NAUFRAGE - Comme le Joola, la chaloupe naviguait avec un seul moteur
Panne de la chaloupe en pleine mer : GOREE ECHAPPE AU NAUFRAGE - Comme le Joola, la chaloupe naviguait avec un seul moteur
De la peur, il y en a eu hier chez les passagers de la chaloupe reliant Dakar à Gorée. Trois jours après l’alerte du maire de Dakar qui avait fait savoir que la chaloupe fonctionnerait en ce moment avec un seul moteur, une anomalie a été notée durant la traversée. En pleine mer, le navire dégageait de la fumée. Du coup, il a été obligé de retourner sur le continent.
Les gens qui ont pris la chaloupe hier aux environs de 10h pour se rendre à Gorée ont eu peur. Selon nos sources, après le départ pour rejoindre l’île, de la fumée était en train de se dégager du navire. D’après nos interlocuteurs, c’est en pleine mer que l’incident a eu lieu, obligeant ainsi le retour sur le continent. La seule chaloupe qui assure la liaison Dakar-Gorée en ce moment fonctionnerait avec un seul moteur. L’autre est en panne.
Pourtant, d’après l’un de nos interlocuteurs qui travaille à la mairie de Gorée, le maire de Dakar, il y a 3 jours, avait sonné l’alerte sur cette situation en rappelant même que la tragédie du bateau «Le Joola», qui a emporté plus de 2 000 personnes en 2002, a été causée par une négligence de ce genre. Selon nos sources, après l’incident d’hier matin avec la chaloupe, beaucoup de passagers étaient hésitants à l’idée d’embarquer, parce que craignant pour leur sécurité.
Pour éviter une catastrophe, nos interlocuteurs demandent à nos autorités de réagir au plus vite pour éviter le pire. Les stigmates de la tragédie du bateau «Le Joola» sont encore visibles. La négligence étant à l’origine, cette catastrophe avec le plus important nombre de morts dans l’histoire des naufrages devrait servir de leçon. Sonnant ainsi l’alerte pour faire réagir les autorités, notre interlocuteur souligne que régler cette situation est une priorité. Parce que, d’après lui, on ne peut pas jouer avec la vie de ces personnes qui sont obligées tous les jours de monter à bord de ce navire. D’après lui, ce serait irresponsable de la part des autorités de ne pas régler cette situation dans les plus brefs délais.
Pour avoir la version du Port autonome de Dakar concernant cette situation, nous avons tenté de joindre Adji Mergane Kanouté, membre de la Cellule de communication de ladite structure, sur ses deux numéros. Sur le premier, elle était injoignable. Et sur le second, après avoir insisté et envoyé un texto, nous sommes tombés sur sa fille qui a répondu en nous informant que sa mère est en voyage et que c’est son père qui a le téléphone.