Plus de 45.000 km de route réalisés par AFRICATIP en moins de 20 ans (président)
Plus de 45.000 km de route réalisés par AFRICATIP en moins de 20 ans (président)
L’Association africaine des agences d’exécution des travaux d’intérêt public (AFRICATIP) a réalisé en moins de deux décennies plus de 45.000 km de route et 100 km d’autoroute, a annoncé jeudi à Dakar son président, Lambert Koty.
"Nos réalisations se chiffrent à plus de 5.000 milliards de francs CFA, dont 20.000 km de routes revêtues, 45.400 km de route et 100 km d’autoroute", a-t-il fait savoir, à l’ouverture de la 35e assemblée générale d’AFRICATIP.
Cette rencontre de deux jours est axée sur le thème : "Maîtrise d’ouvrages déléguée en Afrique : bilan et perspectives
L’Etat du Sénégal a créé, en 1989,"la première Agence d’exécution des travaux d’intérêt public (AGETIP), la réussite de cette première expérience’’ ayant par la suite favorisé la création de 20 agences du même type dans 17 pays africains".
Ce sont ces agences qui composent l’AFRICATIP qui a pour objectifs de mettre à la disposition de ses membres un cadre de partage d’expériences et un outil pour le renforcement des capacités africaines en matière d’exécution des projets d’infrastructures
"Depuis sa mise en place, l’AFRICATIP a fait construire 65.000 salles de classe au primaire ayant permis d’augmenter la capacité de l’offre éducative d’environ 4.500.000 places", a relevé M. Koty
L’Association a aussi contribué à la réalisation de 13.500 points d’eau et 6.500 centres de santé dans ses pays membres, a-t-il ajouté.
"Ces réalisations s’expliquent par la vision partagée de chacun des membres, vision constamment traduite en actes concrets et probants", a soutenu Lambert Koty.
Il a indiqué que l’AFRICATIP a contribué à faire travailler plus de 9.600 entreprises et 3.200 bureaux d’études dont la plupart ont atteint un niveau d’expertise.
M. Koty, qui termine son mandant lors de cette 35ème Assemblée générale, a invité ses collègues à raffermir les relations avec les gouvernements des pays membres d’une part et les partenaires techniques et financiers, d’autre part.
Il a exhorté aussi à promouvoir davantage le "faire-faire" et l’adaptation à un environnement économique dynamique.