Pourquoi le procureur spécial sur l’affaire russe enquête désormais sur Donald Trump

15 - Juin - 2017

Pourquoi le procureur spécial sur l’affaire russe enquête désormais sur Donald Trump

Le président américain fait l’objet d’une enquête pour entrave à la justice, ouverte en mai par le procureur spécial, Robert Mueller, a révélé, mercredi, le « Washington Post ».

Donald Trump n’a cessé de parler de l’« affaire russe » comme un « prétexte » avancé par les démo­crates pour expliquer leur défaite, une « information bidon » qui s’est transformée, selon lui, en « chasse aux ­sorcières ». Elle pourrait bien, à terme, devenir explosive pour le résident de la Maison Blanche. D’après le Washington Post, dans son édition en ligne du 14 juin, Robert Mueller, le procureur spécial qui chapeaute l’investigation sur l’ingérence présumée de Moscou dans la présidentielle américaine, interroge actuellement des responsables du renseignement pour déterminer si le président a tenté de freiner ou de faire obstruction à la justice dans cette enquête.
M. Mueller aurait sollicité des entretiens avec cinq hauts responsables, dont trois ont accepté d’être entendus. Il s’agit de Daniel Coats, directeur du renseignement, Mike Rogers, directeur de l’Agence nationale de sécurité (NSA), ainsi que de son ancien adjoint, Richard Ledgett. Ces auditions pourraient se tenir dès cette semaine, selon le quotidien, qui cite plusieurs sources anonymes.
M. Mueller s’intéresserait notamment à un événement survenu le 22 mars, lorsque Daniel Coats a affirmé à des associés que Donald Trump lui avait demandé d’intervenir auprès de James Comey pour qu’il cesse de cibler son ancien conseiller, Michael Flynn, personnage central de ce dossier.
A la recherche de potentiels délits financiers
Le fait d’élargir ainsi le champ de l’enquête au président américain représente « un tournant majeur », souligne le quotidien de la capitale, qui affirme par ailleurs que les enquêteurs sont à la recherche de potentiels délits financiers chez les collaborateurs du milliardaire républicain.
Donald Trump s’était en effet félicité, le 8 juin, des déclarations de James Comey, l’ancien chef du FBI qu’il a limogé début mai. Celui-ci avait affirmé lors d’un témoignage très à charge contre le président.

Autres actualités

20 - Août - 2016

Condamné pour un meurtre auquel il n’a pas assisté, un homme obtient un sursis à son exécution

La justice américaine a offert vendredi 19 août un sursis inespéré à un prisonnier texan qui devait être exécuté mercredi prochain pour un...

20 - Août - 2016

« La nuit, on entend le bruit des avions qui bombardent Alep »

Les environs d’Alep sont le théâtre d’âpres combats entre les forces de Damas et les rebelles. Dans cette ville-clé du conflit syrien, coupée en deux...

19 - Août - 2016

Pour les Etats-Unis, Omrane est le « vrai visage » de la guerre en Syrie

En septembre 2015, la photo du cadavre d’Aylan Kurdi, 3 ou 4 ans, sur une plage turque avait contribué à sensibiliser l’opinion publique à la crise des...

19 - Août - 2016

Au Yémen, Médecins sans frontières évacue son personnel de six hôpitaux

Médecins sans frontières (MSF) a annoncé jeudi 19 août l’évacuation de son personnel de six hôpitaux du nord du Yémen, après un raid...

18 - Août - 2016

Attentats de Bruxelles: un cousin des frères kamikazes recherché

Deux cousins morts en kamikazes à Bruxelles, un frère emprisonné pour "terrorisme": Oussama Atar, 32 ans, dont huit passés dans les geôles irakiennes, est...