Primaire de la droite : la nostalgie d’une « grande » politique étrangère

17 - Novembre - 2016

Primaire de la droite : la nostalgie d’une « grande » politique étrangère

Malgré les risques d’un détricotage du projet européen après le Brexit, l’évidence de la menace terroriste, les inconnues de la ­relation transatlantique après l’élection de Donald Trump et la volonté de Vladimir Poutine ­d’affirmer le grand retour de la Russie, la ­politique internationale ne semble pas être une ­priorité de la campagne de la ­primaire de la droite. ­Selon la Constitution de la Ve République, elle fait pourtant partie du­ ­domaine réservé du chef de l’Etat. « Elle occupe près de la moitié du temps du chef de l’Etat et c’est d’autant plus dommage qu’elle reste au second plan dans les débats », relève-t-on aussi bien dans l’entourage de ­Nicolas Sarkozy que dans celui d’Alain Juppé.

Arguant de leur expérience, les deux favoris en font un argument pour affirmer leur stature présidentielle. Les autres se concentrent sur des aspects spécifiques, la défense européenne pour Bruno Le Maire, ou un rééquilibrage ­diplomatique en faveur de la Russie et de l’Iran pour François Fillon.

Le rôle de la France dans le monde et la défense

« Je ne conçois pas le redressement de notre pays sans une politique ­internationale qui rende à la France son statut de puissance d’influence mondiale », déclarait mi-octobre Alain Juppé lors d’une intervention à l’Institut Montaigne, relevant que « la France a été écartée des grands dossiers qui touchent sa sécurité, de la Syrie à la crise des ­migrants. Qui peut aujourd’hui dire quelle est la ligne de force de notre politique étrangère ? »

 

Autres actualités

14 - Janvier - 2017

Un an après la levée des sanctions, l’économie de l’Iran se redresse lentement

Les espoirs des Iraniens d’une reprise économique rapide n’ont pas encore été comblés,malgré des signaux encourageants . Le timing aurait...

14 - Janvier - 2017

A Tripoli, le gouvernement d’« union nationale » ouvertement défié

L’autorité du premier ministre Faïez Sarraj, soutenu par l’ONU, est mise en cause par des milices. C’est un signe supplémentaire de la...

13 - Janvier - 2017

Le cabinet Trump exposé aux conflits d’intérêts

Le Sénat examine le cas de Rex Tillerson, l’ex-PDG d’ExxonMobil, et d’autres futurs ministres. « Ils passeront tous ! » Alors que le Sénat...

13 - Janvier - 2017

A Paris, une conférence symbolique pour le Proche-Orient

Quelque 75 pays sont réunis en France, sans les Israéliens ni les Palestiniens, pour soutenir la « solution à deux Etats ». L’exercice peut sembler...

13 - Janvier - 2017

Crise en Gambie: Vexé, Jammeh rejette l'offre d'asile du Nigéria

Le président du Nigéria arrive aujourd’hui à Banjul avec dans sa besace de médiateur, sa carte maîtresse. Celle que son parlement à Abuja lui a...