Questions d’actualité au Pm : Aïda Mbodj dénonce le recours systématique à l’appareil judiciaire pour régler les problèmes politiques
Questions d’actualité au Pm : Aïda Mbodj dénonce le recours systématique à l’appareil judiciaire pour régler les problèmes politiques
présidente du groupe parlementaire des libéraux, Aïda Mbodj a interpellé ce jeudi 23 mars le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne pour s’offusquer contre le recours systématique à l’appareil judiciaire pour régler les problèmes politiques.
Les trois minutes de parole accordées à la président des Libéraux ont bien suffi pour l’ancien maire de Bambey de faire entendre ses préoccupations au Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne venu répondre aux questions d’actualité posée par les représentants du peuple.
« Monsieur le Premier ministre, je voudrai vous interpeller sur un sujet qui est pour moi l’objet d’une vive préoccupation et je ne doute pas qu’il préoccupe autant nos guides religieux, la société civile les amis du Sénégal et nos compatriotes attachés à l’approfondissement de la démocratie. Il s’agit des relations difficiles, heurtées voire conflictuelles entre le régime du Président Macky Sall et l’opposition.
Il y a un an presque jour pour jour, le chef de l’Etat soumettait un référendum, un projet de réforme constitutionnelle dont les point 1 et 7 avaient respectivement trait à la modernisation du rôle des Partis politiques et au renforcement des droits de l’opposition et de son chef.
A travers ces deux réformes, le chef de l’Etat et son gouvernement s’engageait à reconnaître un statut à l’opposition et garantir des conditions d’un dialogue permanent.
Hélas, un an après l’adoption de cette réforme, force est de reconnaître que les droits de l’opposition plutôt que d’être renforcées, sont régulièrement ignorés voire piétinés » a déclaré l’honorable député Aïda Mbodj.
Elle en veut pour exemple la revue du Code électoral, la fixation du nombre des députés et la clé de répartition la date des prochaines élections et le montant de la caution qui dit-elle, « n’ont pas fait l’objet d’un consensus faute d’un dialogue franc et sincère entre l’opposition et le pouvoir. Et l’affaire Khalifa Sall en est le dernier exemple.»
Interpelant directement le premier ministre, Aida Mbodji à laisser entendre que ‘’ces pratiques n’honorent pas le président de la République ni votre gouvernement encore moins le Sénégal qui a toujours fait figure de pays en démocratie majeur. Les Sénégalais de manière générale attendent de votre Gouvernement des garanties pour la pacification du climat politique ».