">

RDC : l’opposition travaille à une candidature unique à la présidentielle

14 - Août - 2018

Les principaux leaders de l’opposition ont confirmé lundi leur souhait de présenter « un programme commun » contre le dauphin désigné de Joseph Kabila.

Retour de l’ex-chef de guerre, Jean-Pierre Bemba et leader du Mouvement pour la libération du Congo, le 1er août 2018 à Kinshasa après sa libération par la Cour pénale internationale. Crédits : REUTERS
Les principaux partis de l’opposition congolaise ont réaffirmé, lundi 13 août, leur volonté de présenter une candidature commune contre Emmanuel Ramazani Shadary, le dauphin désigné de Joseph Kabila lors de l’élection présidentielle prévue le 23 décembre.

« Nous poursuivons les concertations en vue de désigner un candidat commun autour d’un programme commun afin d’améliorer les conditions de vie des populations congolaises », déclarent-ils dans un communiqué signé par Felix Tshisekedi (Union pour la démocratie et le progrès social), Vital Kamerhe (Union pour la nation congolaise), et par des représentants de Jean-Pierre Bemba (Mouvement de libération du Congo), rentré en Belgique, et de Moïse Katumbi (Ensemble pour le changement), toujours interdit d’entrée sur le territoire.

Dans cette première déclaration commune depuis la clôture du dépôt de candidature le 8 août, ils appellent à « la tenue d’élections démocratiques et crédibles » et demandent à nouveau « le retour de Moïse Katumbi dans son pays pour qu’il participe à l’élection présidentielle ». Ex-allié de M. Kabila, M. Katumbi affirme avoir été empêché de rentrer en RDC pour déposer sa candidature à l’élection présidentielle.
Pour un « processus électoral plus inclusif »
De leur côté, les ex-rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) « considèrent encourageant » la décision de Joseph Kabila de ne pas se présenter à un troisième mandat en contravention de la Constitution. « Néanmoins, nous lui demandons de lever tous les obstacles à la bonne tenue d’un scrutin libre, transparent, crédible, inclusif et apaisé », poursuit le M23 dans un communiqué.
Le groupe rebelle affirme être « physiquement présent sur le territoire national congolais depuis le 14 janvier 2017 » et ne pas « répondre aux multiples provocations » de l’armée.
« Cependant cette attitude d’abstention ne sera maintenue que si, et seulement si, le processus électoral actuel se révèle plus inclusif, transparent et libre de manière à garantir toute la confiance des électeurs », prévient le M23.
Le M23 est considéré comme le dernier avatar de la rébellion à dominante tutsi soutenue par le Rwanda et l’Ouganda en RDC. Il a été vaincu fin 2013 après avoir occupé Goma un an auparavant.

Autres actualités

25 - Juin - 2019

En Algérie, un durcissement pour les délits d’opinion

Du délit d’opinion au délit de drapeau, un nouveau pas, inédit, a été franchi par la justice algérienne. Au moins 17 manifestants,...

24 - Juin - 2019

Mahmoud Abbas rejette tout plan économique américain sans solution politique

Psalmodie désespérée ou boussole ? Mahmoud Abbas a évoqué le droit international à de multiples reprises, dimanche 23 juin, au cours d’un exercice...

22 - Juin - 2019

Une scène de ménage perturbe la marche de Boris Johnson vers Downing Street

Ce ne devait être qu’une formalité. Mais la marche supposée irrésistible de Boris Johnson vers la direction du Parti conservateur et, partant, du Royaume-Uni, est...

22 - Juin - 2019

L’Iran met en garde les Etats-Unis sur les conséquences en cas d’attaque

Les tensions restent fortes entre l’Iran et les Etats-Unis. L’armée iranienne a averti Washington samedi 22 juin que la moindre attaque contre son territoire aurait, selon...

21 - Juin - 2019

Un secrétaire d’Etat britannique dans la tourmente

En pleine guerre de succession à Theresa May, le Parti conservateur n’avait pas besoin de cette vidéo déjà vue des centaines de milliers de fois. Alors...