Report des élections en RDC : le pouvoir évoque « un cas de force majeure »
La temporalité politique congolaise, une fois encore, s’est étirée. Peu avant 17 h 30, jeudi 20 décembre, Corneille Nangaa se présente souriant devant la presse à Kinshasa. Avec plus de deux heures de retard, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) annonce que la tenue des élections prévues ce dimanche, avec deux ans de retard, est à nouveau reportée, d’une semaine. Ce qui bruissait dans le Tout-Kinshasa devient officiel. Un dernier contretemps avant la tenue, désormais prévue le 30 décembre, des élections présidentielle, législatives et provinciales, censées permettre la première alternance pacifique depuis l’indépendance de la République démocratique du Congo, en 1960 ?