Rohingya : la reconnaissance de l’implication de l’armée birmane est un « pas positif » pour Aung San Suu Kyi
La dirigeante birmane a déclaré vendredi que la reconnaissance par l’armée de son implication dans un massacre de cette communauté était une « indication positive ».
Aung San Suu Kyi lors d’une conférence de presse avec le ministre japonnais des Affaires étrangères, Taro Kono, le 12 janvier.
La dirigeante birmane Aung San Suu Kyi a estimé vendredi 12 janvier au soir, à l’issue d’une rencontre avec le ministre japonais des Affaires étrangères, que la reconnaissance par l’armée birmane de son implication dans le massacre de dix Rohingya était un « pas positif ».
Mercredi, l’armée birmane avait pour la première fois, également reconnu l’existence, dans l’Etat de l’Arakan (nord), d’un charnier de membres de cette minorité musulmane victime d’exactions depuis des mois. L’armée avait toujours nié les accusations émises par des Rohingya.