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Statut de Jérusalem : fragile unité de l’UE face à Nétanyahou

12 - Décembre - 2017

Le premier ministre israélien a rencontré, à Bruxelles, les ministres des affaires étrangères des Vingt-Huit. La reconnaissance de la Ville sainte par les Etas-Unis était au cœur de la visite.
Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien, et Federica Mogherini, la haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères, à Bruxelles, le 11 décembre 2017. Virginia Mayo / AP

Une embrassade et des sourires contraints : la première visite depuis vingt-deux ans d’un premier ministre israélien à Bruxelles n’a pas été chaleureuse, lundi 11 décembre. Prévue de longue date dans le cadre d’une discussion plus générale sur la situation au Proche-Orient, elle a été hâtée par la diplomatie lituanienne. La rencontre entre Benyamin Nétanyahou, la haute représentante pour les affaires étrangères, Federica Mogherini, et les ministres des affaires étrangères des Vingt-Huit n’a toutefois rien changé à la position des uns et des autres.
M. Nétanyahou avait dénoncé, avant son arrivée dans la capitale belge, « l’hypocrisie » et le « deux poids, deux mesures » des Européens qui, déplore-t-il, critiquent la reconnaissance, par Donald Trump, de Jérusalem comme capitale israélienne mais pas « les tirs de roquettes » palestiniens sur son pays. Avant sa rencontre avec les ministres, il avait lancé une autre banderille en disant s’attendre à ce que la plupart des Etats membres de l’UE déplacent également leur ambassade vers Jérusalem, reconnaissant ainsi qu’elle est bien la capitale de l’Etat hébreu.

La décision américaine, insistait-il, « rend la paix possible, parce que reconnaître la réalité est la substance, le fondement de la paix ». Dans la foulée, il invitait ses interlocuteurs européens à s’engager pour « la prospérité, la sécurité » et évoquait « un effort » de l’administration américaine pour promouvoir une nouvelle initiative en vue de pacifier la relation israélo-palestinienne.
Mme Mogherini a répliqué en indiquant à M. Nétanyahou que la position européenne était la seule solution réaliste : la coexistence des deux Etats, avec Jérusalem comme capitale
Usant d’un ton très diplomatique, mais néanmoins ferme, Mme Mogherini a répliqué en indiquant à son interlocuteur que la position européenne était la seule solution réaliste : la coexistence...

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