Venezuela  : dialogue ténu au sommet entre le pouvoir et l’opposition

13 - Janvier - 2018

Un accord était en discussion sur la base de la reconnaissance par l’opposition de l’Assemblée nationale constituante en échange de l’ouverture d’un « canal humanitaire ».

Le chef de la délégation chaviste, Jorge Rodriguez, entouré du ministre vénézuélien de l’éducation, Elias Jaua, et de la présidente de l’Assemblée nationale constituante, Delcy Rodriguez, à Saint-Domingue le 12 janvier.

A l’image de la météo, pluvieuse, le dialogue entre le gouvernement et l’opposition du Venezuela a repris à Saint-Domingue dans un climat chargé. Seul l’hôte de la rencontre, le président dominicain, Danilo Medina, s’efforçait de paraître optimiste pour cette troisième réunion organisée dans son pays.
Les deux premières rencontres, en septembre puis en décembre 2017, n’avaient pas permis de mettre les deux parties d’accord. « Les représentants du gouvernement et de l’opposition vénézuélienne ont montré un grand engagement avec ce dialogue, c’est pourquoi nous espérons arriver à un accord définitif », confiait le ministre dominicain des relations extérieures, Miguel Vargas, à la veille de la reprise des pourparlers. José Luis Rodriguez Zapatero, l’ancien chef du gouvernement espagnol, qui a repris ses fonctions de médiateur, affichait un sourire un brin forcé à son arrivée.
« Mauvaise foi »
Du côté officiel vénézuélien, on a soufflé le chaud et le froid dans les jours précédant la reprise des négociations. « Notre délégation a reçu des instructions précises de ma part afin de donner des garanties totales et pleines pour la réalisation de l’élection présidentielle de cette année 2018 », a annoncé le président Nicolas Maduro à la chaîne VTV.
Le chef de la délégation chaviste, le ministre de la communication et de l’information, Jorge Rodriguez, a dit venir à Saint-Domingue « le cœur ouvert afin de parvenir à la coexistence pacifique et d’éliminer de manière définitive la violence dans la vie politique du Venezuela ». Une main tendue aussitôt suivie d’un avertissement : « Nous avons reçu des informations des services de renseignement sur le rapprochement de groupes violents et des responsables de partis comme Voluntad Popular ou Primero Justicia ont dit vouloir reprendre les actions violentes », a-t-il affirmé.

Dirigeant de Primero Justicia et ancien président du Parlement,...

Autres actualités

25 - Octobre - 2019

« Au Cameroun, on constate une sophistication tactique de Boko Haram »

Contrairement à ce qu’avait déclaré en 2016 le président nigérian, Muhammadu Buhari, Boko Haram n’est pas « techniquement défait...

24 - Octobre - 2019

Alpha Condé : « Je ferai ce que veut le peuple de Guinée »

Premier président de Guinée élu démocratiquement, en 2010, Alpha Condé fait face à une large contestation née de la volonté que lui...

24 - Octobre - 2019

Au Bangladesh, 16 personnes condamnées à mort pour le meurtre d’une jeune femme, brûlée vive

Au Bangladesh, 16 personnes ont été condamnées, jeudi 24 octobre, pour le meurtre d’une jeune femme de 19 ans, brûlée vive pour avoir porté plainte...

23 - Octobre - 2019

Bolivie : face à la grève générale lancée par l’opposition, Evo Morales dénonce un coup d’Etat

Pour le président bolivien, c’est un « coup d’Etat ». Dans sa première déclaration publique depuis le scrutin présidentiel de dimanche, le...

23 - Octobre - 2019

Des procureurs internationaux demandent une enquête sur l’Afghanistan

Carla del Ponte, Richard Goldstone, Stephen Rapp, David Crane et Benjamin Ferencz, ont demandé aux juges de la CPI d’autoriser l’ouverture d’une enquête sur les...