Washington lance de nouvelles sanctions pour geler les actifs financiers d’Ali Khamenei
La sanction est symbolique. Donald Trump a annoncé, lundi 24 juin, dans le bureau Ovale de la Maison Blanche des sanctions pour geler les actifs financiers du Guide suprême Ali Khamenei et contre huit commandants militaires iraniens. Les mesures seraient financièrement peu opérantes, la presse américaine estimant que le Guide dispose d’un empire financier considérable placé à l’abri.
L’enjeu est de savoir si ces nouvelles mesures hypothèquent l’avenir. Oui, si l’on considère que les sanctions accumulées sont dures à lever et qu’il faudra alors se justifier (par exemple pour retirer les gardiens de la révolution de la liste des organisations terroristes) même en cas de changement de locataire de la Maison Blanche. Non, si l’on observe le comportement passé de M. Trump. Le président a affiché en 2018 sa meilleure entente avec le président nord-coréen Kim Jong-un après l’avoir traité de « rocket-man ». En 2018, le président avait aussi provoqué la cessation d’activité de la société chinoise de télécoms ZTE avant de se raviser, au grand dam du Congrès.