">

Washington relativise les menaces d’annulation par Pyongyang du sommet de Singapour

17 - Mai - 2018

Les Nord-Coréens se méfient de John Bolton, nouveau conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, un « faucon » nationaliste à qui ils ont déjà eu affaire à l’époque de l’administration Bush.

Les élus républicains qui ont défendu auprès du comité norvégien l’attribution à Donald Trump du prochain prix Nobel de la paix pour sa gestion du dossier nord-coréen, sont-ils allés un peu trop vite en besogne ? Contraint de réagir, mercredi 16 mai, à une menace d’annulation du sommet prévu avec Kim Jong-un, le 12 juin à Singapour, le président américain a choisi pour sa part la prudence.
« Rien ne nous a été notifié, nous n’avons rien entendu. (…) Nous verrons ce qui va se passer », a-t-il indiqué en marge de la visite du président ouzbek, Chavkat Mirzioïev, à la Maison Blanche. « Nous verrons », a répété M. Trump.
Un peu plus tôt dans la matinée, sa porte-parole, Sarah Sanders avait indiqué avoir « toujours bon espoir que la réunion se tienne ». « Nous agissons dans ce sens, mais en même temps nous étions conscients du fait qu’il pouvait s’agir de négociations difficiles », a-t-elle ajouté. « Comme le président l’a dit à plusieurs reprises, nous sommes prêts pour cette rencontre, et si elle se produit c’est très bien, sinon nous aviserons », a-t-elle conclu.
Mardi, le ministre adjoint des affaires étrangères de la Corée du Nord, Kim Kye-gwan, a en effet renoué avec la rhétorique offensive qui était propre au régime de Pyongyang jusqu’à la détente matérialisée par une rencontre de Kim Jong-un avec son homologue de Corée du Sud, Moon Jae-in, fin avril, et le projet sans précédent de sommet avec un président américain. « Si les Etats-Unis nous mettent au pied du mur et exigent unilatéralement que nous renoncions à l’arme nucléaire, nous n’aurons plus d’intérêt pour des discussions et nous ne pourrons que reconsidérer le sommet à venir », a-t-il indiqué.
Une douche glacée
Survenant après une série de gestes de Pyongyang – de l’annonce du gel des essais balistiques et nucléaires à celle de la fermeture du site de Punggye-ri, en passant par la libération de trois ressortissants...

Autres actualités

19 - Juin - 2018

Allemagne : l’autorité d’Angela Merkel remise en cause sur la question des migrants

Le ministre de l’intérieur, également chef des conservateurs bavarois, a accordé quinze jours à la chancelière allemande pour négocier une solution...

19 - Juin - 2018

Le pouvoir jordanien sous la pression de ses alliés du Golfe

Analyse. Les trois milliards de dollars d’aide promis par l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Koweït et le Qatar ont redonné une bouffée...

18 - Juin - 2018

En Colombie, le retour de la droite dure

Le président élu Ivan Duque, adversaire déclaré de l’accord de paix avec les FARC, entend « corriger » le texte.   Fidèle...

18 - Juin - 2018

« Les élections auront lieu le 23 décembre et le président Kabila respectera la Constitution »

Pour le ministre des affaires étrangères de RDC Léonard She Okitundu, le calendrier des législatives, provinciales et de la présidentielle sera respecté....

15 - Juin - 2018

L’organisation Etat islamique, du « califat » à la guérilla mondiale

Les habitants de Marawi (Philippines) retournent dans leur ville, le 19 avril, six mois après sa reprise à l’EI par les forces gouvernementales. Erik de Castro / REUTERS...