Au Royaume-Uni, l’optimisme retrouvé des anti-Brexit

11 - Août - 2017

L’un des constitutionnalistes les plus influents du Royaume-Uni a appelé à un référendum à la fin des négociations.
Manifestation en faveur des droits des travailleurs étrangers au sein de l’UE, à Londres, le 20 février. 

En ce mois d’août pluvieux à Londres, on n’entend qu’eux. Tandis que la première ministre, Theresa May, est en vacances, les opposants au Brexit donnent de la voix. Ils font monter la pression sur un gouvernement sans ligne directrice claire ni majorité solide, engoncé dans ses contradictions.
James Chapman, un ancien conseiller de David Davis, le ministre chargé du Brexit, est le dernier à avoir fait une sortie remarquée. « Il est plus que temps que les députés raisonnables de tous les partis admettent que le Brexit est une catastrophe », a-t-il lancé sur Twitter, mardi 8 août. Venant d’un proche du ministre responsable de diriger les négociations avec Bruxelles, la critique n’est pas passée inaperçue.
Simon Fraser, qui était le plus haut fonctionnaire au sein du ministère des affaires étrangères, a également lancé une attaque virulente : « Je ne crois pas que les négociations aient commencé de façon particulièrement prometteuse pour les Britanniques. » Il s’étonne de voir le Royaume-Uni « un peu absent » des discussions avec la Commission européenne, n’ayant toujours pas détaillé ses objectifs précis. « Il y a des désaccords au sein du gouvernement et tant que ceux-ci n’auront pas été résolus, ce sera difficile d’avoir une position claire », selon lui.
« Quémandeur »
L’un des constitutionnalistes les plus influents du pays, Vernon Bogdanor, s’est par ailleurs fait remarquer en appelant à la tenue d’un deuxième référendum à la fin des négociations entre Londres et Bruxelles. Il estime que le gouvernement britannique est aujourd’hui en position de « quémandeur » et que l’accord final risque d’être très négatif. « Le Brexit soulève des questions fondamentales, mêmes existentielles, pour l’avenir du pays, estime-t-il. C’est pourquoi un accord final nécessite le consentement non seulement du Parlement, mais aussi du peuple souverain. »
Ces prises de position font suite...

Autres actualités

04 - Février - 2019

L’emploi du temps de Donald Trump n’est pas surchargé

C’est une nouvelle « fuite » dont le président américain se serait volontiers passé. La publication de l’emploi du temps des trois derniers mois de...

02 - Février - 2019

A Gaza, l’argent du Qatar est le nerf de la non-guerre

Pour lui, on ferme les ruelles étroites de la ville de Gaza à la circulation, afin qu’il ne perde pas de temps dans les embouteillages lors de ses courtes visites. Une...

02 - Février - 2019

Rupture de barrage au Brésil : le bilan s’alourdit à 115 morts et 248 disparus

Une semaine après la rupture d’un barrage à Brumadinho (sud-est du Brésil), vendredi 25 janvier, le bilan est passé à 115 morts et 248 disparus, ont...

01 - Février - 2019

CPI : audience sur la mise en liberté suspendue de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé

La Cour pénale internationale (CPI) tient vendredi 1er février une audience sur la demande du procureur de maintenir en détention l’ancien président ivoirien...

01 - Février - 2019

Présidentielle américaine : Howard Schultz, le milliardaire qui inquiète les anti-Trump

« Parti de rien », qui est aussi le titre de son autobiographie (From The Ground Up, Penguin Random House, 2019, non traduit), Howard Schultz aimerait accéder à la...