Birmanie : la justice maintient les poursuites contre des journalistes de Reuters

11 - Avril - 2018

es deux reporters sont accusés d’« atteinte au secret d’Etat » pour avoir enquêté sur un massacre de Rohingya. Ils risquent quatorze ans de prison.

Le journaliste de Reuters Kyaw Soe Oo salue son éspouse Chit Su Win et sa fille lors de son arrivée au tribunal à Rangoun le 11 avril.
En dépit des pressions internationales, la justice birmane a maintenu mercredi 11 avril les poursuites contre deux journalistes de l’agence de presse britannique Reuters. Ils sont accusés d’« atteinte au secret d’Etat » pour avoir enquêté sur un massacre de Rohingyas.
« Le tribunal a décidé de rejeter la demande de la défense de relâcher les prévenus, a annoncé le juge Ye Lwin, devant une salle d’audience pleine de diplomates et journalistes. Après avoir entendu les témoins [à charge], le tribunal ne trouve pas leurs témoignages dépourvus de fondement. »

Autres actualités

14 - Mars - 2019

Enfants de djihadistes français, la redoutable équation

La question se posait depuis des mois, depuis que se dessinait la défaite militaire de l’organisation Etat islamique, acculée dans ses derniers bastions du nord de la Syrie :...

14 - Mars - 2019

Au Mipim, les villes britanniques tentent de conjurer l’effet Brexit

La City s’attend à perdre des entreprises et des emplois : l’incertitude va devenir notre nouvelle norme. » La voix est calme, mais l’inquiétude est...

13 - Mars - 2019

Sahara occidental : l’ONU convoque une deuxième table ronde en Suisse les 21 et 22 mars

Horst Kohler, l’émissaire des Nations unies pour le Sahara occidental, a envoyé des invitations au Maroc, au Front Polisario, à l’Algérie et à la...

13 - Mars - 2019

Bruxelles pose des conditions à un report du Brexit

Les négociateurs du Brexit, du côté des Européens, n’ont jamais pensé que le divorce entre le Royaume-Uni et le reste de l’Union serait un parcours...

12 - Mars - 2019

Le Congolais Jean-Pierre Bemba présente sa facture à la Cour pénale internationale

Jean-Pierre Bemba a présenté une note pour le moins salée à la Cour pénale internationale (CPI) : 68,6 millions d’euros, soit presque la moitié du...